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25/12/2014

ET LA LUMIERE FUT

A l’heure où tout se confond dans un brouet méphitique, où l’inversion des valeurs est monnaie courante, où les yeux ne voient rien d’autre que ce qu’ils « regardent » avec convoitise, il n’est pire cécité que celle des derniers hommes. Je dis derniers, point tant pour présager de leur prochaine disparition que pour signifier leur refus de « voir » le monstre acéphale auquel il abandonnent leur liberté : la société festive et marchande qu’ils ont appelé de leurs vœux. Par là, ils peuvent en effet « disparaître ». Comme autant de pantins désarticulés, ils ont remis entre les mains des marionnettistes qui se disputent les tréteaux leurs cerveaux cambriolés. Ce sont les vrais « aveugles ».

Jacques LUSSEYRAN, lui, fut un vrai « voyant ». L’aurai-je su ? assurément pas s’il n’avait mis sur mon chemin, à la faveur d’une brocante de boulevard, l’ouvrage qu’il acheva en 1952 « ET LA LUMIERE FUT ». Publié par La Table Ronde en 1953, le livre, aujourd’hui quasi introuvable dans son édition d’origine a été réédité (éditions Le Félin, 2008, collection "Résistances") et je ne saurais trop conseiller de le lire.

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Ce livre hors du commun, c'est l’autobiographie d’un homme d'exception, né le 19 septembre 1924, décédé le 27 juillet 1971 à la suite d’un accident de voiture, près d’Ancenis.

Dans son livre, il explique comment il a perdu la vue dans sa huitième année,  le 3 mai 1932, à la suite d’une chute dans sa salle de classe, bousculé par un camarade :

« Je tentai de me retenir pendant un éclair, je jouai la toupie et, trébuchant, vins me fracasser la tête contre l’angle aigu du bureau du maître. Le verre de droite fut enfoncé ; incassable, il ne se cassa pas ; les lunettes glissèrent et l’une des branches se ficha dans l’œil, fit levier, l’arracha. Je m’évanouis quelques secondes puis revins à moi tandis qu’on baignait mes yeux pleins de sang et me les bandait (…). Le lendemain matin, à huit heures, deux chirurgiens pratiquaient sur moi, au domicile même de mes parents, l’énucléation de l’œil droit. L’œil gauche dont la rétine, « par sympathie » à la suite du choc, s’était décollée, déchiquetée, dit-on même, l’œil gauche ne voyait déjà plus. 

J’étais atteint de cécité totale. J’avais été à deux pouces de la mort par méningite. J’étais aveugle : on me le dit aussitôt. Je fus à peine déçu. Je ne le crus pas vraiment.

Je ne le crois pas encore. On me dit que j’étais aveugle : je n’en fis pas l’expérience. J’étais aveugle pour les autres. Moi je l’ignorais, et je l’ai toujours ignoré, sinon par concession envers eux. »

A lire Jacques LUSSEYRAN et l’expérience qu’il fit de sa cécité, on reste confondu d’admiration devant la force de l’enfant, puis de l’homme qu’il fut… Pas de révolte, pas de plaintes, nul apitoiement sur soi-même mais l’acceptation totale d’un événement que seule, une âme d’airain pouvait être à même d’embrasser sans se rebeller. Cet homme remarquable nous fait le cadeau précieux et rare de ce qu’il a trouvé au-delà de la nuit sans qu’il soit question du sens rédempteur de la souffrance sur lequel il ne s’épanche pas. Centré sur sa nouvelle vision du monde, combien de fois ne trouve-t-on pas sous sa plume "je vois", "je voyais", "je vis"... Comme si, à l'évidence et depuis le drame, tout était devenu plus évident, plus lumineux.

Une volonté forte, l’assurance d’approcher l’ineffable, d’être en somme privilégié, en dépit des apparences, par le fait même du handicap, étrange paradoxe, ont fait de cet homme un phare qui éclaire notre nuit. Et quoi de mieux qu’un 25 décembre pour découvrir cet étrange « conte de Noël » et raviver cette lueur que nous connûmes un jour, qui s’est éteinte aux courants d’air de nos certitudes ?

 

« Le monde ne m’avait pas fui tout d’un coup. Je le tenais au contraire plus serré contre moi que jamais je n’avais su le faire. Mes yeux ne s’étaient pas fermés, ils s’étaient renversés. J’observais désormais le monde du dedans, plus amical et plus stable, sans ombre ni nuit, tout imbibé de lumière.

 

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Quelques jours après mon accident, un matin de soleil, je fis ma première promenade. Mon père m’accompagna à travers le Champ-de-Mars. Je voulus encore regarder au-dehors, voir alentour : je ne vis plus rien. Je crus un instant le monde perdu. Je jetai mes yeux en avant comme des mains, dans le vide. Rien ne s’approchait plus, rien ne s’éloignait plus de moi. Les distances, exténuées, se chevauchaient ; elles ne jalonnaient plus l’espace de leurs petits rayons clignotants. Tout semblait épuisé, éteint et je fus pris de peur. Mais presque aussitôt, je fis une autre découverte. Cessant de mendier aux passants le soleil, je me retournai d’un coup et je le vis de nouveau : il éclatait là dans ma tête, dans ma poitrine, paisible, fidèle. Il avait gardé intacte sa flamme joyeuse ; montant de moi, sa chaleur venait battre contre mon front. Je le reconnus, soudain amusé : je le cherchais au-dehors quand il m’attendait chez moi.

Il était là. Mais il n’était pas seul. Les maisons et leurs petits personnages l’avaient suivi. Je vis aussi la tour Eiffel et ses pattes tendues du haut du ciel, l’eau de la Seine et ses traînées d’ombres brillantes, les petits ânes que j’aimais sous leurs housses, mes jouets, les boucles des filles, les chemins de mes souvenirs… Tout était là, venu je ne savais d’où. On ne m’avait rien dit de ce rendez-vous de l’univers chez moi : je tombai, ravi, au milieu d’une conversation surprenante. Je vis la bonté de Dieu et que jamais rien, sur son ordre, ne nous quitte.

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Rien n’avait disparu : je fus émerveillé. Tout était devenu seulement plus vague autour de moi, plus mobile, plus vaste. Les maisons, les autos, les pelouses ne montaient plus la garde avec leur décevante fixité et leur entêtement de mort. Les rues couraient, petites rivières clapotantes de bruits croisés, vers des plages de soleil ouvertes comme des lacs mouvants. Une voiture sifflait contre moi, insecte noir armé de sa cuirasse, puis scintillait dans l’ombre d’un écho fuyant, allait se fondre dans une tache de silence. L’ombre des sons bâtissait pour moi des cubes de feuillages, des flaques de terre blanche, jetait des bras aux angles des rues. Des figures jamais vues, aux formes bizarres, se postaient partout à l’improviste, me coupaient le chemin, m’accompagnaient un moment, se cachaient derrière de nouvelles venues, se distribuaient selon les lois d’une perspective issue du mariage des sons, des odeurs, des mouvements, des vibrations de la lumière. Les objets n’étaient plus pour moi immobiles, terminés. Ils n’en finissaient plus d’exister, de paraître et de disparaître, de se battre ou de se mêler, de s’échanger et de se plaire. Les objets n’en finissaient plus d’être vivants. Nul fouillis pourtant, nulle confusion et nulle tristesse ; mais une agilité soudain, une liberté et comme une enfance des choses. Ainsi s’annonçait mon nouvel univers, étrangement parent de l’univers des poètes, comme une danse aux gestes pleins de sens, aux figures improvisées sans fin et pourtant nécessaire.

Danse rythmée par mon sang et mes rêves, danse vivante ordonnée selon mes désirs… » (page 14)

 

« Au-dehors, c’était désormais le vide ; au-dedans, toute une forêt de lumière.

Je dus regarder longtemps avant de m’accoutumer à cette lumière sans ombre. Puis l’habitude me vint et, avec elle, des rencontres déconcertantes. Je ne savais pas encore (et ce fut une lente découverte jamais achevée) que notre vie intérieure est une « vie », notre monde intérieur un « monde » en effet. Je commençais une expérience que seuls peut-être les sages font — les sages et les poètes. Mais à moi, elle était imposée ; je m’y voyais jeté d’un seul coup, à huit ans, ébloui. Une chance m’était donnée que je n’ai plus cessé de bénir et, en même temps, une responsabilité, un devoir que mon existence entière ne suffira sans doute pas à remplir. Le monde extérieur existe ; le monde intérieur existe. » (Page 23)

 

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« Le soir, tous bruits éteints, tous soucis refermés, ajournés, j’essayais de lire en moi. Je pratiquais toujours mes exercices de mémoire et ceux, plus difficiles encore, d’attention. Je voulais avancer à l’intérieur de moi-même ; mais parfois j’étais déçu. (…)

L’idée me vint, un soir, de m’oublier. Je n’allais plus chercher en moi-même. Je fis un étrange mouvement de tous mes sens et surtout de mon attention : il fallait ne plus regarder. « Ce n’est pas moi qui compte ! Autour de moi, il y a tous les spectacles ! » Je ne vis rien, si l’on veut. Il se produisit un vide très court, très lumineux mais sans images, un bonheur absolument ouvert. Je ne vis rien, et je vis tout. Une paix que je n’avais jamais connue, jamais espérée même m’entoura. Je me couchai quelques instants plus tard : « Que vient-il de se passer ? » Et cette réponse, aussitôt : « Les mondes spirituels existent. L’invisible pourrait être vu. Ce que je vois chaque jour dans le monde n’est qu’une enveloppe morte, et comme un dépôt de poussière. Ce qui a un sens, c’est justement ce que je ne sais pas encore. (…) Je suis tout petit, mais pour cette seule raison que je ne sais m’occuper que de moi. Et cette phrase : « La mort est un commencement ! » (page 254)

 

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06/07/2014

6 JUILLET 1961

 

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Le 6 juillet 1961, après la mort de Louis-Ferdinand CELINE survenue le 1er du mois au bas Meudon, Antoine BLONDIN, dans sa chronique du Tour de France écrite ce jour-là de l'étape d'Antibes, lui rendait un dernier hommage:

"... Si le Tour n'était que cette compétition ravageuse, en forme de violation de domicile, qui plie la coutume à sa loi, nous remettrions à plus tard, à la nuit tombante, le moment de méditer sur cette évidence, déplacée en ces lieux bruissants de colloques d'oiseaux et de refrains d'adolescents, que Louis-Ferdinand Céline ne nous dira plus rien des choses de la vie.

Mais le Tour est aussi un voyage. Quand l'état de siège s'y relâche, l'état d'âme reprend ses droits. Les tristes nouvelles du siècle nous parviennent. Nos chagrins passent les frontières. Aux douaniers italiens, nous avons dû déclarer, aujourd'hui, qu'il nous manquait quelqu'un. La mort de Céline ne frappe pas ses lointains confrères, elle bouleverse ses lecteurs, son prochain. Par un retour étrange, c'est nous qui avons l'impression de partir avant la fin et qu'on dépouille notre sensibilité. Nous sommes rendus à un mal, qui n'est pas celui du siècle, mais le mal de tous les siècles, et notre écho s'est tu, notre bréviaire s'est fermé. Il va falloir descendre en nous-mêmes pour entendre le chant que nous ne savons pas chanter.

Céline s'est éteint à Meudon, sur la route des Gardes, au milieu de cette côte, qui est à la fois le calvaire et le paradis des cyclistes. Mais je crois qu'ils s'ignoraient mutuellement. Il avait possédé jadis, quand il était le médecin des pauvres, une monstrueuse motocyclette à laquelle il tenait beaucoup. Ses ennemis y avaient mis le feu, comme on brûle une effigie, en l'occurrence celle du dénuement et du dévouement. Car il pratiquait le sport dangereux qui consiste à aimer les hommes sans le leur dire.

Bien plus: il n'était membre d'aucun club. Ce routier du bout de la nuit pratiquait en cavalier seul, drapé dans sa houppelande, appuyé sur son bâton, berger généreux et farouche, provocateur et humilié. Il est très  honorable, pour tous les gens qui prennent une plume, de penser que l'un des deux ou trois plus grands écrivains du siècle vivait sans ressources et sans avidité, loin des récompenses, sinon livré aux outrages.

 

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Nous avons appris sa mort dans les faubourgs de Turin, chantiers rocailleux qui eussent arrêté son regard, bien qu'un peu trop lumineux.

Une clôture plus fragile que les parois d'un coeur - on en percevait le moindre battement - nous séparait d'un hospice semblable à celui où il exerçait autrefois à Courbevoie. Un vol de cornettes d'une blancheur très douce passait et repassait dans la blancheur du matin: les petites soeurs invisibles conduisaient au grillage leurs pensionnaires claudiquants, hommes et femmes aux yeux pailletés de naïveté que notre manège comblait de joie gloutonne et qui s'abandonnaient, loin des nuages, à la faveur tranquille de vieillir sans génie.

Nous attendions de la course qu'elle dissipât notre malaise. (...) L'ennuyeux , disait déjà Céline, à propos de la guerre, c'est que ça se passe le plus souvent à la campagne. Il en va parfois de même du Tour de France. 

Mais, tout à l'heure, nous nous endormirons face à la mer.

6 juillet 1961 "

 

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10/02/2014

HISTOIRES D'OS

 

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Saviez-vous que le crâne de Descartes mort à Stockholm le 11 février 1650, après avoir reposé pendant 16 ans en terre suédoise, fut subtilisé par quelque amateur éclairé lors de l’exhumation devant que les restes de ses ossements, remisés dans une boîte en cuivre ne prennent le chemin de sa patrie ?... qu’enfin récupéré par le savant Berzélius il fut expédié à son confrère Cuvier en vue de redonner à l’illustre philosophe son intégrité physique ? Bref, comme nous l’explique excellemment Clémentine Portier-Kaltenbach, « la tête de mort venue de Suède », après avoir transité de mains en mains qui toutes  la paraphèrent de leur patronyme, ne retrouva jamais sa charpente puisqu’elle finit par atterrir  au milieu de la collection anatomique du Jardin des Plantes où elle fut exposée en 1878 aux côtés de celles de Lacenaire et de Cartouche !

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Que devint ensuite ce crâne ? Eh bien, l’enquête menée par l’auteur de ces « Morceaux choisis de l’Histoire de France » qui se lisent comme un roman policier nous assure qu’il se trouve à l’heure qu’il est au Musée de l’Homme où il repose à l’abri des malfrats dans une armoire blindée depuis 1937…

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Richelieu sur son lit de mort. Tableau de Philippe de Champaigne

Saviez-vous que la tête embaumée de Richelieu repose toujours dans son cénotaphe dans le chœur de la chapelle de la Sorbonne ?

Que le crâne de Charlotte Corday, après avoir appartenu un temps au prince Radzivill décédé en 1976, se trouverait à l’heure actuelle entre les mains de l’un de ses descendants ?

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Que celui de Georges Cadoudal, la « forte tête » ne fut jamais retrouvé et fut remplacé sur son squelette armaturé de fil de fer par celui d’un anonyme microcéphale ?

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C’est un curieux texte et bien intéressant que celui de Madame Portier-Kaltenbach, écrit avec verve et talent, qui font qu’ en le lisant on ne s’ennuie jamais. On s’y amuse même et l’on sourira à la façon qu’a l’auteur d’accommoder la sauce de ce brouet « d’illustres abattis ». L’ouvrage en effet, découpé en art de boucherie, nous sert en entrée les « pièces nobles », puis il s’attarde sur un « second choix » qu’il fait suivre des « bas morceaux ». C’est, somme toute une table assez bien garnie qui ne laisse pas sur sa faim !

Quelquefois, bien sûr, la légende y côtoie l’ Histoire et bien malin celui qui saurait discerner le vrai du vraisemblable. Cela n’enlève rien au propos, et la part du rêve y trouve son compte. Qui pourra jamais dire si Robespierre et certains de ses collègues ont prélevé ou non quelques brins de moustache et de barbe à la dépouille de Henri IV lors de son exhumation ?

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Et l’aventure, la vraie, du cerveau du prince de Bénévent, la saura-t-on jamais ? Voici ce qu’en rapporte dans « Choses vues » Victor Hugo cité par l’auteur :

« Eh bien, avant-hier 17 mai 1838, cet homme est mort. Des médecins sont venus et ont embaumé le cadavre. Pour cela, à la manière des Egyptiens, ils ont retiré les entrailles du ventre et le cerveau du crâne. La chose faite, après avoir transformé le prince de Talleyrand en momie et cloué cette momie dans une bière tapissée de satin blanc, ils se sont retirés, laissant sur une table la cervelle, cette cervelle qui avait pensé tant de choses, inspiré tant d’hommes, construit tant d’édifices, conduit deux révolutions, trompé vingt rois, contenu le monde. Les médecins partis, un valet est entré, il a vu ce qu’ils avaient laissé : Tiens ! Ils ont oublié cela. Qu’en faire ? Il s’est souvenu qu’il y avait un égout dans la rue, il y est allé, et a jeté le cerveau dans cet égout. Finis Rerum. »

 

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On regrettera sans doute, avec Madame Portier-Kaltenbach de ne plus l’avoir sous la main ce cerveau,  ne serait-ce que pour savoir, dit-elle, « s’il aurait été plus ou moins lourd que celui de Marilyn Monroe ou s’il aurait montré une particularité quelconque, comme celui d’Enstein qui avait pour caractéristique d’être par son volume inférieur de 10% à la moyenne et de ne pas présenter de scissure de Sylvius… »

Voilà pour l’un des plus illustres cerveaux. Les cœurs n'échappent pas plus que le reste à la convoitise;  les plus vernis restent enchâssés dans leurs reliquaires de vermeil pendus aux voûtes des chapelles ou remisés dans le secret de quelques piliers. Il en est de moins gâtés, bien que « vernis » tout de même puisque broyés pour donner cette précieuse « mumie » fort prisée des peintres… Ainsi finirent les cœurs de Louis XIII, du Roi-Soleil et de Madame de Montpensier : sous forme de badigeon « mixés et étalés sur une toile »…

 

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Quant aux pérégrinations et destinées des dents, des peaux et des cheveux,  façonnés par d’habiles artisans, vendus, mis aux enchères et conservés sous la formes de reliques je vous laisse les découvrir dans ces « Histoires d’os » dont je vous recommande la lecture ; il vous en coûtera 8 euros et vous ne vous ennuierez pas !

 

Clémentine PORTIER-KALTENBACH : « Histoires d’os et autres illustres abattis », ouvrage dédié à Françoise Gellain, épouse Legros… Seule défunte des catacombes identifiée par une plaque funéraire.

(Editions Fayard, collection PLURIEL, 2012)

 

A consulter également, dans le même blog : Retour à Rochefort.

A voir au Musée de l’Ecole de Médecine de Paris, la curieuse table en marqueterie d’organes humains offerte à l’empereur Napoléon III.

Consulter le lien suivant au sujet du crâne de Descartes.