11/01/2022
LES GRANDS ABATTOIRS SOUS LA LUNE
« Je n’ai pas toujours pratiqué la médecine, cette merde. » (Céline, « Mort à Crédit »).
(Némésis, temple grec.)
Cette confession du praticien que fut le docteur Destouches pourrait ne paraître qu’outrancière si elle n’était vérifiable, et d’autant plus à l’heure covidienne, quand de trop nombreux Diafoirus médiatisés nous assènent leurs « vérités » en trahissant sans vergogne le principe fondamental du serment d’Hippocrate qu’ils prêtèrent un jour : « Primum non nocere »…
Louis-Ferdinand Céline est mort trop tôt, tout comme Ivan Illich qui dénonçait dans son essai « Némésis médicale », paru en 1975 en version française, l’aliénation du praticien par l’industrialisation de la santé, prônant la redécouverte par l’homme de l’art d’une « médecine générale ». On imagine, à l’heure où tout n’est qu’affaire de « spécialistes », qu’elles conclusions seraient les siennes sur ce qu’est devenu l’objet de son étude, plus de quarante cinq ans après l’avoir rédigée !
Ouvrons « Némésis » ; voici ce qu’il nous dit dans l’avant-propos de ce texte remarquable: « J’envisage l’entreprise médicale comme paradigme pour illustrer l’institution industrielle. La médicalisation pernicieuse de la santé n’est qu’un aspect d’un phénomène généralisé : la paralysie de la production des valeurs d’usage par l’homme, comme conséquence de l’encombrement par des marchandises produites pour lui. »
Dans l’introduction à ce même essai il poursuit : « L’entreprise médicale menace la santé. La colonisation médicale de la vie quotidienne aliène les moyens de soins. Le monopole professionnel sur le savoir scientifique empêche son partage… / … La médicalisation de la vie est malsaine pour trois raisons : au-delà d’un certain niveau, l’intervention technique sur l’organisme ôte au patient les caractéristiques du vivant qu’on désigne communément par le mot de « santé » ; l’organisation nécessaire pour soutenir cette intervention devient le masque sanitaire d’une société destructrice ; et finalement, la prise en charge de l’individu par l’appareil biomédical du système industriel ôte au citoyen tout pouvoir de maîtriser politiquement ce système. »
Il faut lire « Némésis médicale » pour voir combien ce texte répond aux interrogations qu’un esprit libre et éclairé est en droit de se poser au sujet de l’actuelle « épidémie » covidienne, d’essence éminemment politique, ravageuse d’esprits bien plus que de corps, qui fait trembler les faibles au rythme saccadé du tango, tant ce que les maîtres de ballet ont dit la veille, est infirmé par ce qu’ils annoncent le lendemain…
Baratin bien entendu que tout cela, qui confine au « religieux » puisqu’il s’agit de croire en la pensée dogmatique, assénée sur fond de matraquage médiatique d’urgence dite « sanitaire ». Matin, midi et soir, et cela depuis plus de deux ans quasi sans interruption, quand la morgue le dispute à la suffisance, il faut voir avec quel mépris la valetaille journalistique des sycophantes au pouvoir manipule l’opinion. C’est le procédé courant grâce auquel tout totalitarisme prend racine : d’abord instiller la peur, ensuite promettre des lendemains radieux sans cesse repoussés aux calendes grecques. Dès l’instant où se mettent en place des mesures restrictives chaque jour plus coercitives les unes que les autres, sans qu’on puisse démontrer qu’elles sont indispensables, il n’y a plus d’état de droit, c’est l’arbitraire.
Nous y sommes. Et nous y sommes grâce à la complicité d’une fraction tout de même non négligeable du corps médical, inféodée aux grands trusts pharmaceutiques dont l’objectif premier est d’engranger toujours plus de capitaux tant les conflits d’intérêts ont atteint des sommets himalayens et que l’argent, qui pollue tout, demeure le maître du monde.
Ce genre de « pacte », car ç’en est un, n’est pas nouveau, le partage des intérêts étant aussi vieux que le monde, coquins se sont toujours entendus comme larrons en foire pour plumer dindons. Sur le chapitre, La Fontaine avait tout compris et de son côté Ivan Illich, sur celui des soins, l’avait fort bien vu :
« L’entreprise médicale est devenue un danger majeur pour la santé. Contrairement au mythe que son rituel engendre :
- les sociétés nanties d’un système médical très coûteux sont impuissantes à augmenter l’espérance de vie, sauf dans la période périnatale ;
- l’ensemble des actes médicaux est impuissant à réduire la morbidité globale ;
- les actes médicaux et les programmes d’action sanitaires sont devenue les sources d’une nouvelle maladie : la maladie « iatrogène ». L’infirmité, l’impuissance, l’angoisse et la maladie engendrées par les soins professionnels dans leur ensemble constituent l’épidémie la plus importante qui soit et cependant la moins reconnue ;
- les mesures prises pour neutraliser la iatrogenèse continueront à avoir un effet paradoxal, elles rendront cette maladie médicalement incurable encore plus insidieuse, tant que le public tolérera que la profession qui engendre cette maladie la cache comme une infection honteuse et se charge de son contrôle exclusif... / …
Il s’agit de susciter, dans un peuple de consommateurs de santé, la prise de conscience que seul le profane a la compétence et le pouvoir nécessaires pour renverser une prêtrise sanitaire qui impose une médecine morbide. Il s’agit de démontrer que seule l’action politique et juridique peut maîtriser ce fléau contagieux qu’est l’invasion médicale, qu’elle se manifeste sous la forme d’une dépendance personnelle ou d’une médicalisation de la société.
L’assainissement de la médecine est une tâche politique et juridique qui doit se fonder sur l’analyse des dommages sociologiques et psychologiques que les soins professionnels produisent. »
Cet assainissement nécessaire réclamé par Illich semble être loin de se produire quand on observe la tournure que prennent, chaque jours les événements.
Deux ans de recul permettent à l’heure qu’il est, à n’importe quel esprit tant soit peu éclairé, d’observer que ce qu’on nous a vendu comme devant être une épidémie redoutable quasi foudroyante ne l’était pas. Tout au plus s’agit-il d’ une mauvaise grippe dont les plus faibles ne se relèvent pas. Rien de comparable aux épidémies de peste, de cholera-morbus ou même des ravages causés par la grippe espagnole (1918-1921) dont on ne connaîtra sans doute jamais le nombre exact des victimes tant le spectre est large de leur évaluation (de 50 à 100 millions de morts).
Au premier janvier 2022, un peu plus de 5 millions 300 mille décès étaient attribués au coronavirus dans le monde. Reste à savoir s’il s’agit là de mortalité strictement due au seul virus ayant frappé des individus en bonne santé ou de mortalité s’additionnant à des comorbidités, facteur hautement aggravant.
Il ne s’agit donc pas, pour ceux qui exploitent le phénomène, de mettre en place une urgence sanitaire mais bien une urgence politique à seules fins de soumettre les éléments récalcitrants (il s’en trouve heureusement encore quelques uns !) des populations mondiales, en interdisant aux médecins de soigner, dès l'apparition des premiers symptômes, par des remèdes qui ont fait leur preuve. Le terrible dans cette affaire, c’est que les populations, en grand nombre, ne discernent plus le réel de sa parodie, de là leur soumission volontaire, tel que l’avait exposé La Boétie dans son discours de la servitude. Quant au petit nombre, il conviendra de le soumettre de façon autoritaire par la force, comme cela en prend aujourd’hui le chemin.
A ceux qui douteraient encore que ce fléau n’est pas tombé subitement des nues mais relève plus vraisemblablement d’une opération d’enfumage mondial concerté de fichage et contrôle des individus, annoncée d’ailleurs à l’avance, je dirais : « Vous avez des yeux et ne voyez pas ! vous avez des oreilles et n’entendez pas ! La Vérité sort du puits et le mensonge de leur bouche ; posez-vous une seule question : « POURQUOI INSISTENT-ILS TANT ? » Vous aurez la réponse !
Oui, pourquoi insistent-ils tant pour vous faire porter le masque, pour vous imposer la distanciation sociale, pour vous contraindre au confinement, pour vous imposer le passe-sanitaire, et demain, si rien ne les arrête, pour vous pousser sous la seringue mortifère qu’une science médicale iatrogène et tératogène impose à bourrage de crâne quotidien. Toutes mesures, rappelons-le s’appliquant également à vos enfants.
J’aimerais savoir combien parmi vous se sont posés la question de savoir ce que contiennent ces milliards de petits flacons à l’eau translucide qui assurément ne tombe pas du ciel ! Dès l’instant où l’on n’en sait rien, on peut supposer que ce mystérieux liquide n’est pas une eau de « vie », que c’est peut-être bien, même, une eau de « mort », brouet du Diable, que l’on est en droit, dès lors, de refuser, prudence oblige !
(Hans Schäufelein, 1517)
On trouve de tout sur la Toile, et pas forcément des bêtises quand on sait faire le tri qui s’impose. Si l’on s’informe sur ce que sont ces vaccins –qui n’en sont pas, du moins tel qu’on l’entend pour ceux qui sont issus d’agents infectieux- on verra qu’il s’agit d’injections à ARN messager pour la majorité d’entre-elles. Quant à savoir ce que contiennent exactement ces injections, outre le fait qu’elles soient chargées de nanoparticules, je le répète, on n’en sait rien. Ce que l’on sait, est qu’elles n’en sont encore qu’au stade expérimental, n’ayant reçu à ce jour qu’une autorisation conditionnelle de mise sur le marché, raison suffisante pour s'en abstenir …
Des voix se sont élevées, de la plus haute autorité en matière d’épidémiologie et de virologie pour inciter à la prudence, pour mettre en garde contre, disons les probables sinon certains, dommages collatéraux, voire les décès qu’un tel mélange détonnant, pourrait bien entraîner. Ces voix, une conjuration de traîtres, de vendus et de Bien-Pensants, tous inféodés à l’oligarchie régnante, s’est élevée pour les discréditer faute de pouvoir les faire taire… Et l’opinion, qui comme chacun sait se fait à Paris, l’opinion, n’entend pour le moment qu’une musique : celle des Covidistes ou Covidiens, mauvais joueurs de flûte. Quand donc, le troupeau des convaincus et des soumis cessera-t-il de marcher sous la lune au chant des sirènes en direction des abattoirs ?
(Abattoir de La Villette, échaudoir des veaux)
Alors, devons-nous craindre le pire ? Sans doute puisque le pire, dit-on, est toujours certain. Nous pouvons donc le craindre sauf si, emportés par leur folie criminelle, ceux qui mènent le bal font un faux pas, et ils le feront tôt ou tard, parce que la peur qu’ils ont instillée au cœur de la Cité commence à les gagner par là où ils ne l’attendaient pas : les récalcitrants, les réprouvés, les irréductibles, enfin le dernier carré des combattants tient bon et donne l’exemple qui sous peu, risque d’être contagieux. Cet exemple, c’est celui de la résistance et la résistance, en vertu de la théorie du partisan, finit toujours par l’emporter.
A ceux qui douteraient encore de l’imposture programmée et craindraient de se voir traiter de complotistes - esquive facile de ceux qui précisément exploitent hypocritement les émotions en tirant les ficelles de la théorie de la « Théorie du Complot »- je conseillerais, en allant aux bonnes sources, de s’informer sans crainte ni tremblement tant que l’information disponible encore, circule.
La mort, en soi n’est pas grand chose lorsqu’elle est naturelle et vient au crépuscule de l’existence. Le terrible c’est quand on vous y pousse avant le terme sans que vous ne l’ayez demandé et dans des conditions bien vicieuses encore !
L’Histoire est en la matière bonne conseillère et les grands crimes du passé éclairent ceux d’aujourd’hui. Ceux qui l’ont oublié devraient y réfléchir à deux fois parce que demain, de plus en plus de voix s’élèveront sur fond de scandales sanitaires et sociétaux dévoilés qui feront tomber les têtes de l’hydre les unes après les autres.
(Konrad Lykosthenes, 1557)
« L’histoire n’a pas besoin du passé ! Voilà ce qu’en arrivent à dire les Bien-Pensants. De quoi a-t-elle donc besoin ? du futur ?... Et ce sont ces gens-là qui écrivent l’histoire…
Que peut-on maintenant leur objecter, à eux tous, que peut-on opposer à ce choeur d’ignorance compacte ? Comment faire pour leur expliquer, maintenant ?
Un pays où il est impossible d’échanger librement l’information voit à la longue se creuser un abîme d’incompréhension entre les catégories entières de citoyens : tant de millions d’un côté, tant de millions de l’autre.
Nous cessons tout simplement d’être un seul peuple, car nous ne parlons plus la même langue. »
Méditons cet avertissement du grand Soljenitsyne et efforçons-nous d’être un peuple uni et éclairé , quand l’oligarchie mondialiste fait tout pour nous diviser en nous aveuglant.
Auteurs cités :
- Louis-Ferdinand CELINE, " Mort à Crédit "
- Ivan ILLICH, " Némésis médicale " (Œuvres complètes T1)
- Jean de LA FONTAINE, " Fables "
- Etienne de la BOETIE, " Discours de la Servitude Volontaire "
- Alexandre SOLJENITSYNE, " L’archipel du Goulag ".
17:45 Publié dans Chroniques du temps présent | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : médecine, covidiens, diafoirus, céline, ivan, illich, praticien, spécialiste, némésis, médicalisation, santé, masque, épidémie, maitres, flûte, tango, religieux, prêtres, mépris, opinion, droit, la fontaine, peste, choléra, mortalité, symptômes, iatrogène, tératogène, eau, vaccin, injection, nanoparticule, marché, nréprouvés, théorie, complot, peuple, oligarchie, morgue
06/08/2020
LA FRANCE COUPEE EN DEUX
« La liberté c’est l’esclavage.
L’esclavage c’est la liberté. »
Onze heures sonnent à mon clocher. Madame et monsieur Taré, retour du boulanger descendent la rue de l’Enfer à distance requise, baguette sous le bras. Tous deux portent muselière. Leur chien qui les précède en trottant d’une patte allègre, un sérieux molosse, lui, n’en porte pas.
Je les observe de derrière ma grille… La rue est déserte sous le beau soleil estival qui cuit le petit bourg marchois où j’ai élu domicile. Ici, rien ne se pointe de menaçant à l’horizon. Enfin, pour le moment. L’air y est pur et le calme certain. Quand ils mettent le nez dehors, Madame et Monsieur Taré, de braves gens, gardent muselière y compris pour se promener dans le chemin creux qui contourne le petit bois derrière chez moi. Ils y passent généralement à la fraîche histoire de prendre l’air. Enfin prendre l’air c’est vite dire ! Comment pourraient ils le faire en effet autrement qu’en désoreillant les bracelets élastiques qui leur clouent le bec ?
Non, ce qu’ils prennent argent comptant, Madame et monsieur Taré, ça n’est pas un bol d’air, c’est leur plein de CO2 et de bactéries bien grasses qu’ils ont élevées incontinent dans l’humidité constante de leur caleçon buccal où elles se plaisent à proliférer. Ils ne se décident à glisser ce dernier dans leur poche qu’à l’instant où ils passent le seuil de leur domicile, encore ne le font-ils qu’à contre cœur. Sitôt qu’ils s’échappent de leur maison, ils repêchent derechef leur torchon sanitaire là où ils l’avaient rangé entre le porte monnaie, les clefs du logis et le tire jus de leur profonde…
J’exagère, vous pensez ? Non, j’observe, et je vois la réalité en face : Madame et monsieur Taré, les bien nommés, sont des gens prudents et bien respectueux des lois. En cela, ils ne diffèrent guère de la grande majorité silencieuse de nos concitoyens soumis. Ce qui les motive ? La peur, l’obsédante et rongeuse peur, celle qu’on dit être bleue va savoir pourquoi ? Peut-être à cause du sang qu’elle fige dans les veines ? Madame et monsieur Taré ne veulent pas mourir, du moins pas encore. C’est légitime personne ne veux mourir. Ce pourquoi ils obéissent au doigt et à l’œil aux oukases du gouvernement lequel profite à dessein de la crédulité de son troupeau en raquettant les récalcitrants.
L’Etat a bon dos auquel ceux qui l’ont accaparé font dire n’importe quoi. Rappelons-nous la parole de Nietzsche : L’etat est le plus froid des monstres froid. Il ment froidement ; et voici le mensonge qui s’échappe de sa bouche : « Moi l’Etat, je suis le peuple. »
Aujourd’hui il n’est de peuple, dans ce monde pourri où tout est à vendre, que de masses consuméristes. Comment pourrait-il en être autrement sous le règne du gros argent qui les a asservies sans trop d’effort ?
Et à dire vrai ça n’est pas l’Etat le coupable, ce sont ceux qui derrière lui, dans la coulisse, tirent les ficelles.
L’Etat en soi n’est pas grand chose, qui ne devrait être que la volonté du Peuple s’il existait encore une aristocratie populaire, ce qui est loin d’être le cas et ne le sera sans doute plus, puisqu’elle est morte avec celle des métiers et de l’artisanat auxquels, en 1791, la loi Le Chapelier a donné le coup de grâce.
L’aubaine de la dite pandémie est plus qu’un test ; elle permet au système d’aliéner les libertés individuelles en clouant le bec à la contestation. Je l’ai dit dans la note précédente (De la servitude volontaire), sans l’adhésion du plus grand nombre le château de cartes du roi Canaille s’effondre. Mais le plus grand nombre est servile pour lequel l’esclavage est la liberté.
Le lui expliquer, c’est vouloir soulever tout seul une tonne à bout de bras vu que le plus grand nombre, la masse, c’est lourd à porter !
Savamment orchestré par l’appareil médiatique, le bourrage de crâne qui tourne en boucle sur les ondes, musèle les velléités de rébellions en muselant les museaux.
Madame et Monsieur Taré, répliqués en millions d’exemplaires dans l’hexagone, n’en ont aucunes velléités de rébellion, eux. Au point même qu’ils ne verraient pas forcément d’un mauvais œil un nouveau confinement. Non, ce qu’ils commencent à voire d’un mauvais œil c’est moi, quand ils me croisent dans la rue sans muselière. Je le sens bien à la façon de regard qu’ils me jettent. Des gens soupçonneux en somme, comme tant d’autres, simplement. Partant, étendu à la société tout entière, ça pourrait devenir sérieux rapidement, tourner vite hostile chacun se méfiant de tout le monde.
Ça commence comme ça la tyrannie, par la délation et l’esprit de valetaille ; après, on sait plus où ça s’arrête. Parce que la tyrannie, contrairement à la dictature, elle est portée par le bas. Voyez 93 et ses réjouissances… On mélange souvent les choses. On a tord. La dictature elle est instruite par le haut et portée par le haut. La tyrannie, elle est instruite par le haut et portée par le bas. La première peut être temporairement utile ; la seconde est définitive et définitivement nocive. C’est vers ça qu’on s’achemine si une ou deux dents de l’engrenage ne pètent pas. Orwell avait tout saisit !
Alors on verra les familles, enfin ce qu’il en reste se déchirer, les enfants cafter leurs parents et réciproquement sur fond de blocus alimentaire quand on se disputera les os à ronger. Ça peut venir ; ça c’est déjà vu dans d'autres situations...
Au point où nous en sommes rendus je n’ouvre plus la radio, le rabâchage mielleux des jean foutre m'insupporte. Je fais effort pourtant. Ça passe pas. Rien à faire.
Les élus ? ah ! les élus, ils en redemandent du confinement, des gestes barrières, des masques et bergamasques ! Du plus bas au plus haut gradé ils font du zèle, passés maîtres es larbinerie ils s’acoquinent comme larrons en foire pour plaire au système, ils rivalisent d’initiatives sanitaires citoyennes. Ils sont tout prêts à majorer les amandes. Rares sont ceux qui résistent ! S’il s’en trouve un sur dix mille c’est beau !
Et la police, enfin les forces dites de l’ordre, elles appliquent les ordres sans rechigner. Ça s’est toujours fait comme ça ? Voire. Du jours où la délation commence dans la police ça sent le roussis. Nous y sommes.
A considérer la température sociale de ce mois d’août on présage de ce que pourrait être la rentrée. Déjà, les signes se font sentir d’envie d’assassinats. Les non porteurs de muselières sont visés ! Qu’ils surveillent leurs entours ! y en a qui les guettent tout prêts à les suriner. Si les insultes pouvaient tuer, y aurait déjà pas mal de morts.
Pénétrer sans muselière dans les grandes surfaces équivaut à traverser un champ de mines. Ça va venir pareil dans la rue et jusqu’en rase campagne si rien ne nous sauve de cette dévastation des esprits. Je vois rappliquer ça comme dans les films de zombies…
La grande fracture se dessine de la France coupée en deux. Deux moitiés en déséquilibre : celle, bien mince, des résistants qui sont les derniers vestiges d’une civilisation en voie de disparition qui sait le prix de la Liberté et celle, bien épaisse, des soumis, des rampants, des alliés décérébrés, serviteurs de l’oligarchie mondialiste.
France, ma Douce, que se passe-t-il ?
Quand reviendras-tu ? Dis-moi, le sais-tu ?
16:14 Publié dans Chroniques du temps présent | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : muselière, rue, air, nez, masque, buccal, bec, bracelets, co2, bactéries, clefs, concitoyens, peur, gouvernement, recalcitrant, troupeau, etat, nietzsche, bouche, argent, coulisse, ficelles, pandémie, canaille, esclavage, liberté, museaux, oeil, hostile, tyrannie, dictature, os, dent, température, fracture, big brother