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06/09/2019

COMPLAINTE DES DOUZE SALOPARDS

 

(Sur l’air de « La Complainte de Bouvier » interprétée par Jean-Roger Caussimon)

 


 

 

S’il est des gens très remarquables

Il en est qui ne le sont pas

Trompeurs perfides et scélérats

Se sont des êtres méprisables

 

On en voit au gouvernement

Echantillons de lèche babouches

Qui travaillent au remplacement

De leur peuple dont ils se foutent

 

Ce sont de sacrés cancrelats

Qui nous mettent dans de beaux draps

 

Parmi eux douze salopards

Sans scrupules et sans états d’âme

Calamiteux soixante-huitards

Ouvrent en grand nos portes à l’islam

 

Ces gredins sortis de la gauche

Sont matois autant que malins

Et comme de mauvais apôtres

Ils débitent un discours malsain

 

Ces serpents au verbe fielleux

Sont des tentateurs venimeux

 

Donc bonnes gens veillez au grain

Et chassez ces rats mortifères

Aujourd’hui plutôt que demain

En les piégeant dans leur repaire

 

Si vous tardez prenez y garde

Se sont eux qui vous piègeront

En vous livrant aux avant gardes

Des bouchers qui vous saigneront

 

C’est pourquoi il faut résister

Plutôt que de se résigner

 

Cette complainte est une alerte

Et avant qu’il ne soit trop tard

Puisqu’ils travaillent à votre perte

Gaulez ces douze salopards

 

Gaulez les des plus hautes branches

Sur lesquelles ils se sont perchés

Qu’ils tombent le nez dans la fiente

D’où le néant les a tirés

 

Qu'on n'entende plus parler d'eux

Pour qu'enfin nous soyons heureux...

___________________

 

Qui sont-ils ces douze thuriféraires de la cause sacrée qui est celle du remplacement programmé de notre peuple par les vagues allogènes qui le submergent ? Qui sont-ils et d’où viennent-ils ?

C’est le livre de pierre Cassen, paru en 2018 à Riposte Laïque :

"Et la Gauche devint la putain de l’Islam"

qui m’a inspirée cette petite complainte. Si vous voulez savoir qui sont ces douze faux-apôtres, Pierre Cassen vous en brosse les portraits sans concession dans son ouvrage dont je ne saurais trop vous conseiller la lecture tant il est d’actualité.

L’auteur connaît son sujet et sait de quoi il parle puisqu’il vient du camp dont ces douze là se réclament, camp qu’ils ont trahi sans états d’âme, comme si, dans ces eaux là, la trahison était une seconde nature.

Il brosse de ces tristes sires un portrait au vitriol tant il est décapant ; c’est aussi par là qu’on prend autant de plaisir à lire son texte qu’il a sans doute eu à rédiger les 320 pages qui le composent. Sur ce nombre, les 120 constituant la première partie, sont consacrées aux portraits figurant en première de couverture. La suite expose le parcours de l’auteur, de l’enfance à la prise de conscience de la grande trahison de ce qu’il est convenu d’appeler la Gauche qui aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celle de la fin du XIXème siècle et du début du XXème.

Neuf hommes, deux femmes, valets de Big Brother (Choupinet, dixit Pierre dans ses videos sur le site de https://ripostelaique.com/ que je vous encourage à visionner), servent le système avec un zèle à la hauteur de leur soumission au nouvel ordre mondial. Tous, fors le chef et les deux donzelles, sont de vieux brisquards de la politique, rompus à l’art de naviguer en eaux troubles…

                         

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A titre d’exemple, voici ce que dit notre ami d’Askolovitch, premier d’une liste qui se décline par ordre alphabétique :

« Claude Askolovitch confirme, s’il en était besoin, qu’il est, de la pointe des cheveux au bout des orteils, une créature clonée il y a maintenant près d’un siècle dans les épouvantables laboratoires de Joseph Staline. » et plus loin : « C’est à cause de gens comme toi que les territoires perdus de la République se multiplient et que nous sommes dans une situation où l’avenir de notre civilisation est en train de se jouer. »

L’Attila-Attali, âme damnée des locataires de l’Elysée « tu sévis dans les allées de tous les pouvoirs, depuis 1981. » est « la caricature détestable de l’arrogance des élites mondialisées, méprisantes avec un peuple qu’elles estiment trop inculte pour pouvoir décider de son destin. »

De Besancenot : « Tu as beau raconter partout que tu défends les ouvriers, cela sonne faux, dans ta bouche. Pour faire banlieue, tu t’essaies à parler racaille, et tu te lances même dans le rap. Tu ne défends pas les travailleurs, tu défends les envahisseurs, ceux qui ne seront même pas l’armée de réserve du grand capital. »

Les autres portraits sont de la même veines, annoncés par un chapeau qui les résume :

Cohn-Bendit : « Les adeptes de la pédophilie ne peuvent qu’aimer l’Islam »

Filoche : « Le socialiste qui croyait défendre les travailleurs »

Fourest : « L’opposante préférée de Tariq Ramadan »

BHL : « Des tartes, des tartes ! »

Macron : « Mis en place par la Finance pour achever la France »

Mélenchon : « Bouffeur de curés mais lécheur de babouches »

Plenel : « L’homme qui rêve d’une France musulmane »

Schiappa : « La haine du mâle blanc européen hétérosexuel »

Tubiana : « Le sergent Garcia de l’antiracisme. »

Ces personnages dignes de la Comedia dell’ Arte, l’auteur les connait assez bien pour les avoir fréquentés et savoir ce qu’il en va de leur honnêteté intellectuelle et de leur dévouement à la cause vieille comme le monde de leurs compatriotes opprimés, rackettés, méprisés, par le pouvoir en place qui est celui du gros argent qui s’aliène tous les cafards à sa solde !

 

L’autobiographie de Pierre Cassen, qui suit ses règlements de compte, révèle un homme fidèle à ses engagements de jeunesse qu’il n’a pas reniés mais qui a compris aujourd’hui que le combat était avant tout d’ordre métapolitique, qu’il s’étendait en transversalité dans des familles de pensées qu’il était, non seulement susceptible de rapprocher mais bien de regrouper dès lors qu’elles avaient reconnu l’ennemi commun.

Il en découle tout naturellement que les ennemis de nos ennemis doivent être nos amis et le rester en dépassant les clivages Droite-Gauche artificiels et artificieux (pas grand chose de commun avec le brouet macronien se voulant rassembleur des bonnes volontés au-delà des partis sur fond de teint néo-libéral mondialiste, on voit ce que ça donne, non, merci !)

Plaisent aux détracteurs de cette analyse, qui sont majoritaires, de l’appeler de façon péjorative « confusionniste » sans doute parce qu’elle leur échappe ou plutôt, parce qu’ils redoutent qu’elle ne sape les fondements de leurs privilèges et leur faculté de nuisance.

Depuis Gramsci et Pareto, cette école de pensée s’est ralliée un certain nombre d'intellectuels de bonne trempe qui n’en sont pas à leur planche d’essai.

Non seulement cette troisième voie, ce tiers exclu est souhaitable mais il est possible, en raison de la volonté des peuples qui ne veulent pas mourir et sauront faire la part des choses le moment venu.

 

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(Pierre CASSEN Photo RL)

Très tôt, dans le giron de la boucherie familiale, le petit Pierre a été confronté aux difficultés du petit commerce ; il a vu ses parents se lever matin et travailler dur pour boucler les fins de mois ou mettre quelques économies de côté, comme beaucoup de leurs contemporains ouvriers ou petits artisans. Ce n’était pas l’opulence mais pas la misère non plus. C’est dans ce creuset que se sont forgées ses convictions laïques et républicaines.

A 17 ans, Pierre se retrouve embauché dans une imprimerie à 10 km de chez lui. Là, il va faire l’apprentissage de son métier de typographe. Séduit par le Parti Communiste et le verbe de Georges Marchais, il décide, à la faveur de son service militaire où il sympathise avec le secrétaire d’une section CGT, de rejoindre ce syndicat, ce qu’il fait.

Dans les années 80 il est embauché par l’Imprimerie Chrysler de Poissy où il aura l’occasion de se former à la photocomposition ; il quittera son emploi pour rejoindre à Paris l’Atelier des Agents de Change de la place de la Bourse ; il deviendra, au bout de quelques années, le principal délégué des Typos « J’ai vécu de formidables moments de solidarité, où on se sentait invulnérables. J’y ai connu une chaleur humaine que je n’ai plus jamais rencontrée ailleurs. »

Puis c’est l’expérience du PCF : « Fasciné par Marchais, je prenais tout ce qu’il disait pour argent comptant… ». Mais dès la signature du programme commun avec les socialistes, c’est la rupture. Comme beaucoup de militants un sentiment de trahison l’étreint et il quitte le parti. Alors, fasciné cette fois par les Gauchiste défilant à grands cris et banderoles, le voilà qui s’engage sur un coup de tête, à la façon de Bardamu fasciné de même par un régiment de cuirassiers défilant tous cuivres astiqués musique en tête…

Il se retrouve à la LCR où il va militer « laissant au passage 10% de mon salaire, tous les mois, au service de la cause. » jusqu’à ce que, au bout de 5 ans, il se décide à quitter les trotskystes, la révolution n’ayant pas été au rendez-vous…

Dans la troisième et dernière partie de son livre (2003-2018), pierre Cassen nous explique comment le combat contre l’Islam est devenu pour lui prioritaire et fédérateur, davantage que le combat social. En 2007 c’est, avec Brigitte Bré Bayle, la création de Riposte Laïque : « … pas de gauchistes, pas d’immigrationnistes, pas d’enquiquineurs, rien que des gens que j’avais choisis. »

Riposte Laïque, aujourd’hui géré depuis la Suisse, reçois 40 000 visiteurs par jour, ce qui n’est pas rien ! En 2010 c’est la rencontre avec la dirigeante du Front National, puis avec les souverainistes enfin les « Fachos », les vrais, les Nationalistes, pas les « nationaux », Serge Ayoub, Pierre Vial, les Identitaires, enfin presque ou tous les mouvements de ce qu’il est convenu d’appeler la « fachosphère », rejetons de la Bête immonde engrossée par la Gauche bien pensante que ses enfants rejettent à juste titre.

Pierre Cassen a cheminé comme le Cavalier Bleu d’Henri Montaigu, en transversalité, sans préjugés, sans crainte ni tremblement, à la façon de Béraud en son temps, en esprit libéré des castes et des chapelles, ne jugeant que par lui-même, la peau sur la table.

Gageons qu’il nous réserve encore des surprises et encourageons-le dans son combat qui en vaut la peine, parce qu’il est vital à l’heure des dernières cartouches.

Ne serait-ce que pour cela vous devez lire son livre ; vous comprendrez mieux pourquoi les partis dits de gauche et une bonne partie de ceux dits de droite s’enragent à jeter l’anathème sur les mouvements nationalistes en les diabolisant prioritairement via l’anti racisme l’antisémitisme et l’anti immigrationnisme.

Quand on veut tuer son chien, n’est-ce pas, on dit qu’il a la rage, Chamfort, en son temps l’avait compris qui nous a laissé cette maxime :

« En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu, et on persécute ceux qui sonnent le tocsin. » Rien n’a changé.

Trop de victimes sont déjà tombées sous les coups du fanatisme islamiste pour qu’on prenne cet avertissement à la légère. Ce qui est sûr, c’est que le salut ne viendra pas de la clique au pouvoir ni de ses épigones ! Méditons-le…

 

02/03/2016

DE LA CONVICTION

Ma grand’ mère, qui tenait le bon sens pour la sagesse des nations, me disait souvent, quand il m’arrivait de vouloir convaincre tel ou tel de mes camarades sans obtenir de résultat : « Petit, lave la tête d’un âne noir,

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elle ne deviendra jamais blanche… ».

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Vérité toujours jeune quoi que vieille comme le monde…

Je me la répète aujourd’hui et j’en pèse le bien fondé tant cet axiome s’applique aux esprits bornés refusant de céder à l’évidence d’une démonstration pourtant étayée de preuves toutes plus irréfutables les unes que les autres.

Et pour illustrer mon propos, j’évoquerai un sujet qui fâche, tenez : celui des éoliennes industrielles par exemple, dites aussi « aérogénérateurs ».

Vous l’aurez remarqué, il y a les « pour », et il y a les « contre » ; on voit par là que c’est une question qui, comme un certain nombre d’autres, divise l’opinion en élargissant, dans les campagnes, la fracture sociale. C’est un fait. Ce n’est pas le seul.

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(Source; Contrepoint-Eolienne CC Flickr FredArt)

A considérer la machine en soi, qui s’impose d’elle même dans sa puissance et sa technologie, on peut la trouver belle. C’est une œuvre du XXIème siècle qui pour d’aucuns, confine à l’œuvre d’art, bref c’est une « installation » qui à leurs yeux contribue même à valoriser les paysages…

On m’accordera de ne point partager ce point de vue, et pour briser là, je dirai que les aérogénérateurs sont aux paysages ce que sont les pylônes des lignes de transports et les antennes de relais… multipliés par 10, car ils sont beaucoup plus hauts (les dernières générations atteignent 200 mètres hors tout), beaucoup plus prégnants, et en mouvement…

A quoi il faut ajouter leur nuisances: dégâts sur l’avifaune, désordres sur la santé, impact sur les transactions immobilières, gouffre financier, incitation à la corruption, imposition indirecte, nuisance ajoutée à celle des centrales nucléaires, devenir incertain, aggravation indirecte de la pollution et augmentation de la consommation d’énergies fossiles entraînée par le montage de chacun de ces monstres dont le coût de fabrication dépasse, et de fort loin, leur taux de rentabilité.

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( Crédit photographique: "Contrepoints sept.2015 )

Bref, tout cela est vérifiable à partir de sources sérieuses et scientifiques conduites dans des pays qui ont eu à faire à ce fléau et commencent à s’en repentir.

La France, elle, est en retard. Ce n’est pas nouveau ! Mais qui est, en France, responsable de cette situation ? Où prend-elle sa source sinon dans le creuset idéologique du lobby Europe écologie les Verts ? Et surtout qui est responsable de la déferlante des parcs éoliens sur le territoire national ?

Les élus du « peuple » ; et quand on leur cause du sujet, aux élus de nos campagnes, ils font la sourde oreille, tout heureux du dernier œuf promettant monts et merveilles qu’ils sont en train de couver ! Las, ils pourraient bien se réveiller, un beau matin, sur un œuf de porcelaine ! Car il faut être niais ou de mauvaise foi pour songer deux secondes que les profiteurs puissent être un jour les payeurs… Le bon La Fontaine, lucide garde des eaux et forêts, sur le chapitre, en savait quelque chose !

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(Source: Les Brindherbes Engagés )

J’ai tenté, moi qui vous parle, d’expliquer aux maires sollicités, à leurs conseillers et à ces administrés qui vendent leur terre aux brasseurs de vent (il faut lire de deniers) de se méfier…

J’ai tenté, j’ai usé d’arguments fondés.

Je persiste, je tente encore. Plutôt devrai-je dire « nous » tentons, car nous sommes quelques uns tout de même à essayer de convaincre ceux qui se vendent pour un plat de lentilles, qu’ils font fausse route. Force est d’admettre que ce sont autant de coup d’épée dans l’eau.

Ah ! si nous avions le peuple derrière nous…

Le peuple ? Quel peuple ? Les masses consuméristes qui sont autant de poulets de batterie ? Que voulez-vous, on a les élus qu’on mérite. Ah ! Belle démocratie quand tu nous berce dans tes bras, tu nous endort mieux que l’anesthésiste…

A ce maire qui me disait il n’y a guère « Vous préférez peut-être les centrales nucléaires ? Vous voulez vous éclairer à la bougie ? », arguments de haute volée comme on voit, je rétorquais, en lui tapotant gentiment sur l’épaule (un peu d’insolence ne nuit pas dans ces cas-là), « Vous êtes un comique, Monsieur le maire ».

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( Van Roemer Visscher )

Car il faut se bercer d’illusions pour imaginer qu’un jour, les éoliennes ou le photovoltaïque pourraient remplacer les centrales nucléaires. Non, Monsieur le maire, on n’a pas plus le choix entre elles qu’on ne l’a entre la peste et le choléra. Simplement les centrales sont là et il faut les gérer, et du mieux possible s’il se peut. En attendant, elles produisent l’électricité que nous consommons et que nous gaspillons, et que nous revendons –soit dit au passage- à bas coût à nos voisins pendant qu’on nous facture plein pot, via la CSPE (contribution au service public d’électricité), le KWh de ladite énergie « propre »…

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(Source: Selectra)

On voit par là que les éoliennes industrielles sont des leurres, des pompes à fric pour d’astucieux promoteurs diplômés es écolo-business, qui s’empressent de mettre la clef sous la porte quand ils se sont emplis la panse, tel la tique se détache de sa proie, quand elle est repue.

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Que restera-t-il alors dans nos landes ? Des cadeaux empoisonnés dont on aura bien du mal à se débarrasser et qui coûteront cher à la collectivité. A tel point, qu’en Californie, là-bas, on ne les démolit même plus les aérogénérateurs ; il en croupit 14 000 sur le territoire des USA, dans des zones interdites d’accès parce que dangereuses et hautement polluées.

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Ça les touche pas, nos élus pourtant, quand on leur montre les photos. Ce qu’ils veulent, eux, c’est le pognon. Ah ! Mais pour la commune, bien sûr, allez pas croire ! Même si quelques-uns au passage pourtant franchissent le pas, à ce que rapporte la rumeur, histoire d’améliorer l’ordinaire. Un petit peu dans la poche, pourquoi pas ? Alors bien sûr, après, on rentre dans les prises illégales d’intérêt, et c’est pas coton. Ça l’est d’autant moins que la ruse aidant, d’aucuns savent y échapper habilement. Et puis quand l’appareil d’état a décidé quelque chose, n’est-ce-pas, faut s’aligner. On connaît la musique.

Des fois, je me dis que je n’ai plus envie de la leur jouer la mienne, de musique préventive, même si des repentis, et l’attitude de certains maires du Cantal qui aujourd’hui versent des larmes de crocodiles pour s’ être laissés abuser, m’incitent encore à le faire.

Je me dis que vouloir les persuader, relève d’un défi équivalent à tenter d’escalader à mains nues des empilements d’Himalaya car, comme me le disait souvent ma grand’mère…

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 ( Source: Regard sur le Monde )

Et pendant que nous y sommes, méditons cette observation de Charles Baudelaire :

« …J’ai eu l’imprudence de lire ce matin quelques feuilles publiques ; soudain, une indolence, du poids de vingt atmosphères, s’est abattue sur moi, et je me suis arrêté devant l’épouvantable inutilité d’expliquer quoi que ce soit à qui que ce soit… »

 

AGARIC 

01/12/2011

L'EMPRISE

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Tout pouvoir est despotique. Le plus obscur d’entre eux, la démocratie, à l’observer de près, constitue peut-être le fleuron des totalitarismes. Et cela, seuls les anarchistes semblent l’avoir compris. Ils ont bien vu que la caractéristique des gouvernements des démocraties parlementaires résidait dans leur esprit de système et la dérive de leurs institutions. Leur « meilleur des mondes » ne sera jamais qu’un enfer pavé de bonnes intentions et assurément l’un des plus répressifs.

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Souvenons-nous des démocrates de 89 ! Et des démocraties dites populaires de la fin du XXe siècle, donc ! Comment qu’elles prirent racines les mignonnes! Comment qu’elles furent arrosées de sang frais jusqu’à saturation ! Ah ! les salopes ! Ces pourvoyeuses de profiteurs et tyranniques assassins qui sablaient le champagne en toge prétexte sur les cadavres de la plèbe !

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Grands démocrates...

A considérer le siècle commençant, monstre ruminant la fin des nations qu’il n’en finit pas d’avaler, à considérer plus particulièrement l’Europe occidentale et les USA ce « modèle » de société avancée et de civilisation, leurs politiciens véreux et leurs épigones tous plus malfaisants et corrompus les uns que les autre, on est en droit de se demander si le suffrage dit « universel » dont ils tirent légitimité est encore le meilleur système pour parer au pire ! Rien n’est moins sûr… En laissant croire au peuple (quel peuple ?) qu’on lui donne le choix, qu’en lui permettant de s’exprimer par les urnes il reste en définitive le seul décideur, on le berne, on bafoue le contrat social et il se retrouve en définitive gros-Jean comme devant. Le curieux dans cette affaire c’est qu’il en redemande, le peuple ! Ah ! il n’est pas mûr, certainement, pour taper un bon coup du poing sur la table ! pour dire « Ça suffit ! tirons la chasse ! ».

Pour s’arroger le droit de balayer, et définitivement devant sa porte les scories de la sociale démocratie (ou de la démocratie sociale comme on voudra) et du libéralisme débridé, il faut en vouloir, se dire qu’on est encore un homme, qu’on n’attend pas l’aumône pour s’offrir une paire de couilles. Mais voilà, il est retourné, le peuple, à une forme de servitude pire qu’en les temps anciens —je veux dire de féodalité— où il restait aux croquants assez de ressort, c’est-à-dire de courage, pour emmancher les faux et les couteaux de pressoir histoire d’en découdre avec l’affameur...

L’asservissement contemporain est autrement pernicieux, bien plus insidieux que l’ancien, en cela qu’il est « volontaire ». Par conséquent, force est d’admettre aujourd’hui que le peuple s’est aliéné dans une servitude volontaire. Alors évidemment, dans ces cas-là, c’est miracle s’il se décide à secouer ses puces ! et s’il se trouve encore quelqu’un d’assez libre et courageux pour l’inciter à le faire !

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L'Opérateur céphalique

Mais de quel peuple s’agit-il au fait ? Peut-on légitimement, aujourd’hui parler de « peuple » ? Non. Et pourquoi ? Parce que les émules du Père Lustucru, comme autant d’habiles opérateurs céphaliques, en lui martelant la tête sur l’enclume de la société marchande l’ont décervelé. Ils ont transformé à coup de matraquage réitéré ce peuple, ce tiers-état naguère respectable, en masses non plus laborieuses mais « consuméristes ». Il ne faut donc, en toute objectivité, plus parler de peuple, mais de masses consuméristes. Tout comme à l’évidence il ne faut plus parler de « salaire » mais de « pouvoir d’achat ». C’est le système du gavage de l’oie.

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Ça marche tant qu’il y a de la graine, autrement dit tant que le troupeau peut remplir les cadies et les réservoirs. Ça peut très vite s’enrayer à supposer qu’il y ait une paille dans l’engrenage, disons, de la chaîne alimentaire…

A ce propos, et puisque tout tourne autour des « biens » de consommation (lesquels soit dit en passant sont le plus souvent des maux), observons comment le « système » (peut-on le nommer autrement ?) a su verrouiller l’aliénation en inversant le signifiant chez le lampiste taillable et corvéable qu’il gouverne et conduit à l’abattoir.

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Métropolis, Fritz Lang

Personne mieux que Georges Orwell n’a su exprimer la situation qui est à présent la nôtre, aussi bien qu’il ne l’a fait dans son chef d’œuvre « 1984 », en s’appuyant sur la « novlangue ». C’est une arme redoutable la novlangue ! Qui réussit sans peine à nous faire prendre St Ouen pour Cythère ou les vessies pour les lanternes pour peu qu’on s’y laisse prendre. En ces temps de grande obscurité, elle fonctionne à merveille la novlangue. On notera à ce propos qu’entre elle et le langage châtré de la « political correctness » c’est pacte de larrons en foire. Servi par la mentalité « bisounours » qui le brosse dans le sens du poil, il semble que le système ait encore de beaux jours devant lui !

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La mentalité bisournours en effet, d’une façon générale, et a priori, dans le coupable veut voir la victime. On connaît la musique ! Et en allant jusqu’au bout, c’est la victime qui devient coupable, tout comme le laid devient beau chez le Bobo. La victime, n’était-elle pas, par sa seule présence sur les lieux du drame une provocation ? un « appel au viol » ? N’a-t-elle point incité inconsciemment, certes, au passage à l’acte d’un « agresseur » victime d’un monde déboussolé ? D’un innocent égaré par l’exigence d’une jouissance immédiate, que la faiblesse seule et le conditionnement social poussèrent dans le moment à la satisfaction de sens sans cesse harcelés ?

Cette bisounourserie bling-bling, chez laquelle l’inversion des valeurs est de règle, n’est qu’une des variantes du snobisme intellectuel cher aux Bobos. Elle se montre aux vernissages de la jet society comme sur les plateaux de télévision, dans les festivals et les réceptions plus ou moins mondaines à seules fins de lécher les pompes du système. Elle y parvient. Et au point où nous en sommes rendus, il n’est pas sûr qu’elle ne finisse par reléguer dans les soupentes du Louvre, toutes les œuvres majeures pour les remplacer par les divagations et les impostures de lard contemporain qui, comme chacun sait, rapporte gros à ses maquignons. C’est la même chose en politique, avec toutefois un temps d’avance pour les marchands du temple. Cet état d’esprit néo-conservateur prépare le melting-pot universel où tout le monde sera beau métissé et gentil. Il entend régir —et régira si rien ne l’arrête— le « village mondial », en travelling, sur fond branché de parc d’attraction.

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L'Amérique d'aujourd'hui: NEOCON...

 

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... et celle d'hier: VIEUX SAGE (Chief White Man, Kiowa Apache)

 

Au fond de mon âme, comme dans la chanson de Serge Lama, j’entends monter le son du tam-tam…

Et puisqu’il est question de chanson, il me souvient d’une, pas si lointaine, de François Béranger : « Tranche de vie ». Ça commençait comme ça, prometteur :

« Je suis né dans un p’tit village

Qu’a un nom pas du tout commun,

Bien sûr entouré de bocage

C’est le village de Saint Martin… »

Chanson populaire comme on n’en entend plus guère par chanteur populaire parce que « du peuple », comme on n’en voit plus guère. Mais hélas, en dépit de ses talents, François Béranger comme beaucoup de gens de talents d’ailleurs, croyait aux « Droits de l’homme » et à « l’Internationale »… encore des histoires ! Et dans un sens, ces purs là aussi ont leur part de responsabilité dans la débâcle, car ç’en est une et sérieuse qui s’annonce sur fond de guerre de religion.

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Le village mondial ne s’appellera jamais Saint-Martin… dommage.

On en recausera, si on a l’occasion…

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Lu sur le Web :

Inversion des valeurs : lettre d'une mère à une autre mère, après le journal télévisé de RTP1 (Portugal). (Info ou intox ? Se non è vero è ben trovato ! )

 

 Chère madame,

J'ai vu votre protestation énergique devant les caméras de télévision contre le transfert de votre fils de la prison de Porto à la prison de Lisbonne. Je vous ai entendue vous plaindre de la distance qui vous sépare désormais de votre fils et des difficultés que vous avez à vous déplacer pour lui rendre visite. J'ai aussi vu toute la couverture médiatique faite par les journalistes et reporters sur les autres mères dans le même cas que vous et qui sont défendues par divers organismes pour la défense des droits de l'homme, etc.

Moi aussi je suis une mère et je peux comprendre vos protestations et votre mécontentement. Je veux me joindre à votre combat car, comme vous le verrez, il y a aussi une grande distance qui me sépare de mon fils. Je travaille mais gagne peu et j'ai les même difficultés financières pour le visiter. Avec beaucoup de sacrifices, je ne peux lui rendre visite que le dimanche car je travaille tous les jours de la semaine et aussi le samedi et j'ai également d'autres obligations familiales avec mes autres enfants.

Au cas où vous n'auriez pas encore compris, je suis la mère du jeune que votre fils a assassiné cruellement dans la station service où il travaillait de nuit pour pouvoir payer ses études et aider sa famille. J'irai lui rendre visite dimanche prochain. Pendant que vous prendrez votre fils dans vos bras et que vous l'embrasserez, moi je déposerai quelques fleurs sur sa modeste tombe dans le cimetière de la ville. Ah, j'oubliais. vous pouvez être rassurée, l'état se charge de me retirer une partie de mon maigre salaire pour payer le nouveau matelas de votre fils puisqu'il a brûlé les 2 précédents dans la prison où il purge sa peine pour le crime odieux qu'il a commis. Pour terminer, toujours comme mère, je demande à tout le monde de faire circuler mon courrier, si intime qu'il soit. nous parviendrons ainsi peut-être à arrêter cette inversion des valeurs humaines.