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02/03/2016

DE LA CONVICTION

Ma grand’ mère, qui tenait le bon sens pour la sagesse des nations, me disait souvent, quand il m’arrivait de vouloir convaincre tel ou tel de mes camarades sans obtenir de résultat : « Petit, lave la tête d’un âne noir,

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elle ne deviendra jamais blanche… ».

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Vérité toujours jeune quoi que vieille comme le monde…

Je me la répète aujourd’hui et j’en pèse le bien fondé tant cet axiome s’applique aux esprits bornés refusant de céder à l’évidence d’une démonstration pourtant étayée de preuves toutes plus irréfutables les unes que les autres.

Et pour illustrer mon propos, j’évoquerai un sujet qui fâche, tenez : celui des éoliennes industrielles par exemple, dites aussi « aérogénérateurs ».

Vous l’aurez remarqué, il y a les « pour », et il y a les « contre » ; on voit par là que c’est une question qui, comme un certain nombre d’autres, divise l’opinion en élargissant, dans les campagnes, la fracture sociale. C’est un fait. Ce n’est pas le seul.

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(Source; Contrepoint-Eolienne CC Flickr FredArt)

A considérer la machine en soi, qui s’impose d’elle même dans sa puissance et sa technologie, on peut la trouver belle. C’est une œuvre du XXIème siècle qui pour d’aucuns, confine à l’œuvre d’art, bref c’est une « installation » qui à leurs yeux contribue même à valoriser les paysages…

On m’accordera de ne point partager ce point de vue, et pour briser là, je dirai que les aérogénérateurs sont aux paysages ce que sont les pylônes des lignes de transports et les antennes de relais… multipliés par 10, car ils sont beaucoup plus hauts (les dernières générations atteignent 200 mètres hors tout), beaucoup plus prégnants, et en mouvement…

A quoi il faut ajouter leur nuisances: dégâts sur l’avifaune, désordres sur la santé, impact sur les transactions immobilières, gouffre financier, incitation à la corruption, imposition indirecte, nuisance ajoutée à celle des centrales nucléaires, devenir incertain, aggravation indirecte de la pollution et augmentation de la consommation d’énergies fossiles entraînée par le montage de chacun de ces monstres dont le coût de fabrication dépasse, et de fort loin, leur taux de rentabilité.

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( Crédit photographique: "Contrepoints sept.2015 )

Bref, tout cela est vérifiable à partir de sources sérieuses et scientifiques conduites dans des pays qui ont eu à faire à ce fléau et commencent à s’en repentir.

La France, elle, est en retard. Ce n’est pas nouveau ! Mais qui est, en France, responsable de cette situation ? Où prend-elle sa source sinon dans le creuset idéologique du lobby Europe écologie les Verts ? Et surtout qui est responsable de la déferlante des parcs éoliens sur le territoire national ?

Les élus du « peuple » ; et quand on leur cause du sujet, aux élus de nos campagnes, ils font la sourde oreille, tout heureux du dernier œuf promettant monts et merveilles qu’ils sont en train de couver ! Las, ils pourraient bien se réveiller, un beau matin, sur un œuf de porcelaine ! Car il faut être niais ou de mauvaise foi pour songer deux secondes que les profiteurs puissent être un jour les payeurs… Le bon La Fontaine, lucide garde des eaux et forêts, sur le chapitre, en savait quelque chose !

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(Source: Les Brindherbes Engagés )

J’ai tenté, moi qui vous parle, d’expliquer aux maires sollicités, à leurs conseillers et à ces administrés qui vendent leur terre aux brasseurs de vent (il faut lire de deniers) de se méfier…

J’ai tenté, j’ai usé d’arguments fondés.

Je persiste, je tente encore. Plutôt devrai-je dire « nous » tentons, car nous sommes quelques uns tout de même à essayer de convaincre ceux qui se vendent pour un plat de lentilles, qu’ils font fausse route. Force est d’admettre que ce sont autant de coup d’épée dans l’eau.

Ah ! si nous avions le peuple derrière nous…

Le peuple ? Quel peuple ? Les masses consuméristes qui sont autant de poulets de batterie ? Que voulez-vous, on a les élus qu’on mérite. Ah ! Belle démocratie quand tu nous berce dans tes bras, tu nous endort mieux que l’anesthésiste…

A ce maire qui me disait il n’y a guère « Vous préférez peut-être les centrales nucléaires ? Vous voulez vous éclairer à la bougie ? », arguments de haute volée comme on voit, je rétorquais, en lui tapotant gentiment sur l’épaule (un peu d’insolence ne nuit pas dans ces cas-là), « Vous êtes un comique, Monsieur le maire ».

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( Van Roemer Visscher )

Car il faut se bercer d’illusions pour imaginer qu’un jour, les éoliennes ou le photovoltaïque pourraient remplacer les centrales nucléaires. Non, Monsieur le maire, on n’a pas plus le choix entre elles qu’on ne l’a entre la peste et le choléra. Simplement les centrales sont là et il faut les gérer, et du mieux possible s’il se peut. En attendant, elles produisent l’électricité que nous consommons et que nous gaspillons, et que nous revendons –soit dit au passage- à bas coût à nos voisins pendant qu’on nous facture plein pot, via la CSPE (contribution au service public d’électricité), le KWh de ladite énergie « propre »…

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(Source: Selectra)

On voit par là que les éoliennes industrielles sont des leurres, des pompes à fric pour d’astucieux promoteurs diplômés es écolo-business, qui s’empressent de mettre la clef sous la porte quand ils se sont emplis la panse, tel la tique se détache de sa proie, quand elle est repue.

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Que restera-t-il alors dans nos landes ? Des cadeaux empoisonnés dont on aura bien du mal à se débarrasser et qui coûteront cher à la collectivité. A tel point, qu’en Californie, là-bas, on ne les démolit même plus les aérogénérateurs ; il en croupit 14 000 sur le territoire des USA, dans des zones interdites d’accès parce que dangereuses et hautement polluées.

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Ça les touche pas, nos élus pourtant, quand on leur montre les photos. Ce qu’ils veulent, eux, c’est le pognon. Ah ! Mais pour la commune, bien sûr, allez pas croire ! Même si quelques-uns au passage pourtant franchissent le pas, à ce que rapporte la rumeur, histoire d’améliorer l’ordinaire. Un petit peu dans la poche, pourquoi pas ? Alors bien sûr, après, on rentre dans les prises illégales d’intérêt, et c’est pas coton. Ça l’est d’autant moins que la ruse aidant, d’aucuns savent y échapper habilement. Et puis quand l’appareil d’état a décidé quelque chose, n’est-ce-pas, faut s’aligner. On connaît la musique.

Des fois, je me dis que je n’ai plus envie de la leur jouer la mienne, de musique préventive, même si des repentis, et l’attitude de certains maires du Cantal qui aujourd’hui versent des larmes de crocodiles pour s’ être laissés abuser, m’incitent encore à le faire.

Je me dis que vouloir les persuader, relève d’un défi équivalent à tenter d’escalader à mains nues des empilements d’Himalaya car, comme me le disait souvent ma grand’mère…

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 ( Source: Regard sur le Monde )

Et pendant que nous y sommes, méditons cette observation de Charles Baudelaire :

« …J’ai eu l’imprudence de lire ce matin quelques feuilles publiques ; soudain, une indolence, du poids de vingt atmosphères, s’est abattue sur moi, et je me suis arrêté devant l’épouvantable inutilité d’expliquer quoi que ce soit à qui que ce soit… »

 

AGARIC 

01/12/2011

L'EMPRISE

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Tout pouvoir est despotique. Le plus obscur d’entre eux, la démocratie, à l’observer de près, constitue peut-être le fleuron des totalitarismes. Et cela, seuls les anarchistes semblent l’avoir compris. Ils ont bien vu que la caractéristique des gouvernements des démocraties parlementaires résidait dans leur esprit de système et la dérive de leurs institutions. Leur « meilleur des mondes » ne sera jamais qu’un enfer pavé de bonnes intentions et assurément l’un des plus répressifs.

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Souvenons-nous des démocrates de 89 ! Et des démocraties dites populaires de la fin du XXe siècle, donc ! Comment qu’elles prirent racines les mignonnes! Comment qu’elles furent arrosées de sang frais jusqu’à saturation ! Ah ! les salopes ! Ces pourvoyeuses de profiteurs et tyranniques assassins qui sablaient le champagne en toge prétexte sur les cadavres de la plèbe !

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Grands démocrates...

A considérer le siècle commençant, monstre ruminant la fin des nations qu’il n’en finit pas d’avaler, à considérer plus particulièrement l’Europe occidentale et les USA ce « modèle » de société avancée et de civilisation, leurs politiciens véreux et leurs épigones tous plus malfaisants et corrompus les uns que les autre, on est en droit de se demander si le suffrage dit « universel » dont ils tirent légitimité est encore le meilleur système pour parer au pire ! Rien n’est moins sûr… En laissant croire au peuple (quel peuple ?) qu’on lui donne le choix, qu’en lui permettant de s’exprimer par les urnes il reste en définitive le seul décideur, on le berne, on bafoue le contrat social et il se retrouve en définitive gros-Jean comme devant. Le curieux dans cette affaire c’est qu’il en redemande, le peuple ! Ah ! il n’est pas mûr, certainement, pour taper un bon coup du poing sur la table ! pour dire « Ça suffit ! tirons la chasse ! ».

Pour s’arroger le droit de balayer, et définitivement devant sa porte les scories de la sociale démocratie (ou de la démocratie sociale comme on voudra) et du libéralisme débridé, il faut en vouloir, se dire qu’on est encore un homme, qu’on n’attend pas l’aumône pour s’offrir une paire de couilles. Mais voilà, il est retourné, le peuple, à une forme de servitude pire qu’en les temps anciens —je veux dire de féodalité— où il restait aux croquants assez de ressort, c’est-à-dire de courage, pour emmancher les faux et les couteaux de pressoir histoire d’en découdre avec l’affameur...

L’asservissement contemporain est autrement pernicieux, bien plus insidieux que l’ancien, en cela qu’il est « volontaire ». Par conséquent, force est d’admettre aujourd’hui que le peuple s’est aliéné dans une servitude volontaire. Alors évidemment, dans ces cas-là, c’est miracle s’il se décide à secouer ses puces ! et s’il se trouve encore quelqu’un d’assez libre et courageux pour l’inciter à le faire !

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L'Opérateur céphalique

Mais de quel peuple s’agit-il au fait ? Peut-on légitimement, aujourd’hui parler de « peuple » ? Non. Et pourquoi ? Parce que les émules du Père Lustucru, comme autant d’habiles opérateurs céphaliques, en lui martelant la tête sur l’enclume de la société marchande l’ont décervelé. Ils ont transformé à coup de matraquage réitéré ce peuple, ce tiers-état naguère respectable, en masses non plus laborieuses mais « consuméristes ». Il ne faut donc, en toute objectivité, plus parler de peuple, mais de masses consuméristes. Tout comme à l’évidence il ne faut plus parler de « salaire » mais de « pouvoir d’achat ». C’est le système du gavage de l’oie.

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Ça marche tant qu’il y a de la graine, autrement dit tant que le troupeau peut remplir les cadies et les réservoirs. Ça peut très vite s’enrayer à supposer qu’il y ait une paille dans l’engrenage, disons, de la chaîne alimentaire…

A ce propos, et puisque tout tourne autour des « biens » de consommation (lesquels soit dit en passant sont le plus souvent des maux), observons comment le « système » (peut-on le nommer autrement ?) a su verrouiller l’aliénation en inversant le signifiant chez le lampiste taillable et corvéable qu’il gouverne et conduit à l’abattoir.

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Métropolis, Fritz Lang

Personne mieux que Georges Orwell n’a su exprimer la situation qui est à présent la nôtre, aussi bien qu’il ne l’a fait dans son chef d’œuvre « 1984 », en s’appuyant sur la « novlangue ». C’est une arme redoutable la novlangue ! Qui réussit sans peine à nous faire prendre St Ouen pour Cythère ou les vessies pour les lanternes pour peu qu’on s’y laisse prendre. En ces temps de grande obscurité, elle fonctionne à merveille la novlangue. On notera à ce propos qu’entre elle et le langage châtré de la « political correctness » c’est pacte de larrons en foire. Servi par la mentalité « bisounours » qui le brosse dans le sens du poil, il semble que le système ait encore de beaux jours devant lui !

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La mentalité bisournours en effet, d’une façon générale, et a priori, dans le coupable veut voir la victime. On connaît la musique ! Et en allant jusqu’au bout, c’est la victime qui devient coupable, tout comme le laid devient beau chez le Bobo. La victime, n’était-elle pas, par sa seule présence sur les lieux du drame une provocation ? un « appel au viol » ? N’a-t-elle point incité inconsciemment, certes, au passage à l’acte d’un « agresseur » victime d’un monde déboussolé ? D’un innocent égaré par l’exigence d’une jouissance immédiate, que la faiblesse seule et le conditionnement social poussèrent dans le moment à la satisfaction de sens sans cesse harcelés ?

Cette bisounourserie bling-bling, chez laquelle l’inversion des valeurs est de règle, n’est qu’une des variantes du snobisme intellectuel cher aux Bobos. Elle se montre aux vernissages de la jet society comme sur les plateaux de télévision, dans les festivals et les réceptions plus ou moins mondaines à seules fins de lécher les pompes du système. Elle y parvient. Et au point où nous en sommes rendus, il n’est pas sûr qu’elle ne finisse par reléguer dans les soupentes du Louvre, toutes les œuvres majeures pour les remplacer par les divagations et les impostures de lard contemporain qui, comme chacun sait, rapporte gros à ses maquignons. C’est la même chose en politique, avec toutefois un temps d’avance pour les marchands du temple. Cet état d’esprit néo-conservateur prépare le melting-pot universel où tout le monde sera beau métissé et gentil. Il entend régir —et régira si rien ne l’arrête— le « village mondial », en travelling, sur fond branché de parc d’attraction.

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L'Amérique d'aujourd'hui: NEOCON...

 

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... et celle d'hier: VIEUX SAGE (Chief White Man, Kiowa Apache)

 

Au fond de mon âme, comme dans la chanson de Serge Lama, j’entends monter le son du tam-tam…

Et puisqu’il est question de chanson, il me souvient d’une, pas si lointaine, de François Béranger : « Tranche de vie ». Ça commençait comme ça, prometteur :

« Je suis né dans un p’tit village

Qu’a un nom pas du tout commun,

Bien sûr entouré de bocage

C’est le village de Saint Martin… »

Chanson populaire comme on n’en entend plus guère par chanteur populaire parce que « du peuple », comme on n’en voit plus guère. Mais hélas, en dépit de ses talents, François Béranger comme beaucoup de gens de talents d’ailleurs, croyait aux « Droits de l’homme » et à « l’Internationale »… encore des histoires ! Et dans un sens, ces purs là aussi ont leur part de responsabilité dans la débâcle, car ç’en est une et sérieuse qui s’annonce sur fond de guerre de religion.

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Le village mondial ne s’appellera jamais Saint-Martin… dommage.

On en recausera, si on a l’occasion…

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Lu sur le Web :

Inversion des valeurs : lettre d'une mère à une autre mère, après le journal télévisé de RTP1 (Portugal). (Info ou intox ? Se non è vero è ben trovato ! )

 

 Chère madame,

J'ai vu votre protestation énergique devant les caméras de télévision contre le transfert de votre fils de la prison de Porto à la prison de Lisbonne. Je vous ai entendue vous plaindre de la distance qui vous sépare désormais de votre fils et des difficultés que vous avez à vous déplacer pour lui rendre visite. J'ai aussi vu toute la couverture médiatique faite par les journalistes et reporters sur les autres mères dans le même cas que vous et qui sont défendues par divers organismes pour la défense des droits de l'homme, etc.

Moi aussi je suis une mère et je peux comprendre vos protestations et votre mécontentement. Je veux me joindre à votre combat car, comme vous le verrez, il y a aussi une grande distance qui me sépare de mon fils. Je travaille mais gagne peu et j'ai les même difficultés financières pour le visiter. Avec beaucoup de sacrifices, je ne peux lui rendre visite que le dimanche car je travaille tous les jours de la semaine et aussi le samedi et j'ai également d'autres obligations familiales avec mes autres enfants.

Au cas où vous n'auriez pas encore compris, je suis la mère du jeune que votre fils a assassiné cruellement dans la station service où il travaillait de nuit pour pouvoir payer ses études et aider sa famille. J'irai lui rendre visite dimanche prochain. Pendant que vous prendrez votre fils dans vos bras et que vous l'embrasserez, moi je déposerai quelques fleurs sur sa modeste tombe dans le cimetière de la ville. Ah, j'oubliais. vous pouvez être rassurée, l'état se charge de me retirer une partie de mon maigre salaire pour payer le nouveau matelas de votre fils puisqu'il a brûlé les 2 précédents dans la prison où il purge sa peine pour le crime odieux qu'il a commis. Pour terminer, toujours comme mère, je demande à tout le monde de faire circuler mon courrier, si intime qu'il soit. nous parviendrons ainsi peut-être à arrêter cette inversion des valeurs humaines.