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06/09/2019

COMPLAINTE DES DOUZE SALOPARDS

 

(Sur l’air de « La Complainte de Bouvier » interprétée par Jean-Roger Caussimon)

 


 

 

S’il est des gens très remarquables

Il en est qui ne le sont pas

Trompeurs perfides et scélérats

Se sont des êtres méprisables

 

On en voit au gouvernement

Echantillons de lèche babouches

Qui travaillent au remplacement

De leur peuple dont ils se foutent

 

Ce sont de sacrés cancrelats

Qui nous mettent dans de beaux draps

 

Parmi eux douze salopards

Sans scrupules et sans états d’âme

Calamiteux soixante-huitards

Ouvrent en grand nos portes à l’islam

 

Ces gredins sortis de la gauche

Sont matois autant que malins

Et comme de mauvais apôtres

Ils débitent un discours malsain

 

Ces serpents au verbe fielleux

Sont des tentateurs venimeux

 

Donc bonnes gens veillez au grain

Et chassez ces rats mortifères

Aujourd’hui plutôt que demain

En les piégeant dans leur repaire

 

Si vous tardez prenez y garde

Se sont eux qui vous piègeront

En vous livrant aux avant gardes

Des bouchers qui vous saigneront

 

C’est pourquoi il faut résister

Plutôt que de se résigner

 

Cette complainte est une alerte

Et avant qu’il ne soit trop tard

Puisqu’ils travaillent à votre perte

Gaulez ces douze salopards

 

Gaulez les des plus hautes branches

Sur lesquelles ils se sont perchés

Qu’ils tombent le nez dans la fiente

D’où le néant les a tirés

 

Qu'on n'entende plus parler d'eux

Pour qu'enfin nous soyons heureux...

___________________

 

Qui sont-ils ces douze thuriféraires de la cause sacrée qui est celle du remplacement programmé de notre peuple par les vagues allogènes qui le submergent ? Qui sont-ils et d’où viennent-ils ?

C’est le livre de pierre Cassen, paru en 2018 à Riposte Laïque :

"Et la Gauche devint la putain de l’Islam"

qui m’a inspirée cette petite complainte. Si vous voulez savoir qui sont ces douze faux-apôtres, Pierre Cassen vous en brosse les portraits sans concession dans son ouvrage dont je ne saurais trop vous conseiller la lecture tant il est d’actualité.

L’auteur connaît son sujet et sait de quoi il parle puisqu’il vient du camp dont ces douze là se réclament, camp qu’ils ont trahi sans états d’âme, comme si, dans ces eaux là, la trahison était une seconde nature.

Il brosse de ces tristes sires un portrait au vitriol tant il est décapant ; c’est aussi par là qu’on prend autant de plaisir à lire son texte qu’il a sans doute eu à rédiger les 320 pages qui le composent. Sur ce nombre, les 120 constituant la première partie, sont consacrées aux portraits figurant en première de couverture. La suite expose le parcours de l’auteur, de l’enfance à la prise de conscience de la grande trahison de ce qu’il est convenu d’appeler la Gauche qui aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celle de la fin du XIXème siècle et du début du XXème.

Neuf hommes, deux femmes, valets de Big Brother (Choupinet, dixit Pierre dans ses videos sur le site de https://ripostelaique.com/ que je vous encourage à visionner), servent le système avec un zèle à la hauteur de leur soumission au nouvel ordre mondial. Tous, fors le chef et les deux donzelles, sont de vieux brisquards de la politique, rompus à l’art de naviguer en eaux troubles…

                         

1er-couv.jpg

                              

A titre d’exemple, voici ce que dit notre ami d’Askolovitch, premier d’une liste qui se décline par ordre alphabétique :

« Claude Askolovitch confirme, s’il en était besoin, qu’il est, de la pointe des cheveux au bout des orteils, une créature clonée il y a maintenant près d’un siècle dans les épouvantables laboratoires de Joseph Staline. » et plus loin : « C’est à cause de gens comme toi que les territoires perdus de la République se multiplient et que nous sommes dans une situation où l’avenir de notre civilisation est en train de se jouer. »

L’Attila-Attali, âme damnée des locataires de l’Elysée « tu sévis dans les allées de tous les pouvoirs, depuis 1981. » est « la caricature détestable de l’arrogance des élites mondialisées, méprisantes avec un peuple qu’elles estiment trop inculte pour pouvoir décider de son destin. »

De Besancenot : « Tu as beau raconter partout que tu défends les ouvriers, cela sonne faux, dans ta bouche. Pour faire banlieue, tu t’essaies à parler racaille, et tu te lances même dans le rap. Tu ne défends pas les travailleurs, tu défends les envahisseurs, ceux qui ne seront même pas l’armée de réserve du grand capital. »

Les autres portraits sont de la même veines, annoncés par un chapeau qui les résume :

Cohn-Bendit : « Les adeptes de la pédophilie ne peuvent qu’aimer l’Islam »

Filoche : « Le socialiste qui croyait défendre les travailleurs »

Fourest : « L’opposante préférée de Tariq Ramadan »

BHL : « Des tartes, des tartes ! »

Macron : « Mis en place par la Finance pour achever la France »

Mélenchon : « Bouffeur de curés mais lécheur de babouches »

Plenel : « L’homme qui rêve d’une France musulmane »

Schiappa : « La haine du mâle blanc européen hétérosexuel »

Tubiana : « Le sergent Garcia de l’antiracisme. »

Ces personnages dignes de la Comedia dell’ Arte, l’auteur les connait assez bien pour les avoir fréquentés et savoir ce qu’il en va de leur honnêteté intellectuelle et de leur dévouement à la cause vieille comme le monde de leurs compatriotes opprimés, rackettés, méprisés, par le pouvoir en place qui est celui du gros argent qui s’aliène tous les cafards à sa solde !

 

L’autobiographie de Pierre Cassen, qui suit ses règlements de compte, révèle un homme fidèle à ses engagements de jeunesse qu’il n’a pas reniés mais qui a compris aujourd’hui que le combat était avant tout d’ordre métapolitique, qu’il s’étendait en transversalité dans des familles de pensées qu’il était, non seulement susceptible de rapprocher mais bien de regrouper dès lors qu’elles avaient reconnu l’ennemi commun.

Il en découle tout naturellement que les ennemis de nos ennemis doivent être nos amis et le rester en dépassant les clivages Droite-Gauche artificiels et artificieux (pas grand chose de commun avec le brouet macronien se voulant rassembleur des bonnes volontés au-delà des partis sur fond de teint néo-libéral mondialiste, on voit ce que ça donne, non, merci !)

Plaisent aux détracteurs de cette analyse, qui sont majoritaires, de l’appeler de façon péjorative « confusionniste » sans doute parce qu’elle leur échappe ou plutôt, parce qu’ils redoutent qu’elle ne sape les fondements de leurs privilèges et leur faculté de nuisance.

Depuis Gramsci et Pareto, cette école de pensée s’est ralliée un certain nombre d'intellectuels de bonne trempe qui n’en sont pas à leur planche d’essai.

Non seulement cette troisième voie, ce tiers exclu est souhaitable mais il est possible, en raison de la volonté des peuples qui ne veulent pas mourir et sauront faire la part des choses le moment venu.

 

Pierre Cassen.jpg

(Pierre CASSEN Photo RL)

Très tôt, dans le giron de la boucherie familiale, le petit Pierre a été confronté aux difficultés du petit commerce ; il a vu ses parents se lever matin et travailler dur pour boucler les fins de mois ou mettre quelques économies de côté, comme beaucoup de leurs contemporains ouvriers ou petits artisans. Ce n’était pas l’opulence mais pas la misère non plus. C’est dans ce creuset que se sont forgées ses convictions laïques et républicaines.

A 17 ans, Pierre se retrouve embauché dans une imprimerie à 10 km de chez lui. Là, il va faire l’apprentissage de son métier de typographe. Séduit par le Parti Communiste et le verbe de Georges Marchais, il décide, à la faveur de son service militaire où il sympathise avec le secrétaire d’une section CGT, de rejoindre ce syndicat, ce qu’il fait.

Dans les années 80 il est embauché par l’Imprimerie Chrysler de Poissy où il aura l’occasion de se former à la photocomposition ; il quittera son emploi pour rejoindre à Paris l’Atelier des Agents de Change de la place de la Bourse ; il deviendra, au bout de quelques années, le principal délégué des Typos « J’ai vécu de formidables moments de solidarité, où on se sentait invulnérables. J’y ai connu une chaleur humaine que je n’ai plus jamais rencontrée ailleurs. »

Puis c’est l’expérience du PCF : « Fasciné par Marchais, je prenais tout ce qu’il disait pour argent comptant… ». Mais dès la signature du programme commun avec les socialistes, c’est la rupture. Comme beaucoup de militants un sentiment de trahison l’étreint et il quitte le parti. Alors, fasciné cette fois par les Gauchiste défilant à grands cris et banderoles, le voilà qui s’engage sur un coup de tête, à la façon de Bardamu fasciné de même par un régiment de cuirassiers défilant tous cuivres astiqués musique en tête…

Il se retrouve à la LCR où il va militer « laissant au passage 10% de mon salaire, tous les mois, au service de la cause. » jusqu’à ce que, au bout de 5 ans, il se décide à quitter les trotskystes, la révolution n’ayant pas été au rendez-vous…

Dans la troisième et dernière partie de son livre (2003-2018), pierre Cassen nous explique comment le combat contre l’Islam est devenu pour lui prioritaire et fédérateur, davantage que le combat social. En 2007 c’est, avec Brigitte Bré Bayle, la création de Riposte Laïque : « … pas de gauchistes, pas d’immigrationnistes, pas d’enquiquineurs, rien que des gens que j’avais choisis. »

Riposte Laïque, aujourd’hui géré depuis la Suisse, reçois 40 000 visiteurs par jour, ce qui n’est pas rien ! En 2010 c’est la rencontre avec la dirigeante du Front National, puis avec les souverainistes enfin les « Fachos », les vrais, les Nationalistes, pas les « nationaux », Serge Ayoub, Pierre Vial, les Identitaires, enfin presque ou tous les mouvements de ce qu’il est convenu d’appeler la « fachosphère », rejetons de la Bête immonde engrossée par la Gauche bien pensante que ses enfants rejettent à juste titre.

Pierre Cassen a cheminé comme le Cavalier Bleu d’Henri Montaigu, en transversalité, sans préjugés, sans crainte ni tremblement, à la façon de Béraud en son temps, en esprit libéré des castes et des chapelles, ne jugeant que par lui-même, la peau sur la table.

Gageons qu’il nous réserve encore des surprises et encourageons-le dans son combat qui en vaut la peine, parce qu’il est vital à l’heure des dernières cartouches.

Ne serait-ce que pour cela vous devez lire son livre ; vous comprendrez mieux pourquoi les partis dits de gauche et une bonne partie de ceux dits de droite s’enragent à jeter l’anathème sur les mouvements nationalistes en les diabolisant prioritairement via l’anti racisme l’antisémitisme et l’anti immigrationnisme.

Quand on veut tuer son chien, n’est-ce pas, on dit qu’il a la rage, Chamfort, en son temps l’avait compris qui nous a laissé cette maxime :

« En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu, et on persécute ceux qui sonnent le tocsin. » Rien n’a changé.

Trop de victimes sont déjà tombées sous les coups du fanatisme islamiste pour qu’on prenne cet avertissement à la légère. Ce qui est sûr, c’est que le salut ne viendra pas de la clique au pouvoir ni de ses épigones ! Méditons-le…