06/01/2020
6 JANVIER 1412
6 janvier 1412, naissance (admise) de Jeanne d'Arc à Domrémy
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17:14 Publié dans Chansons, Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fabrizio de andre, besson, jeanne d'arc, janvier
15/12/2011
COMPLAINTE DE MARIE DES ANGES
Dans " La Glu" de Jean Richepin, on trouve un poème "cruel" tiré d'une vieille complainte appelée quelquefois: "Chanson de Marie des Anges". Thérésa l'interpréta au Chat Noir chez Rodolphe Salis, sur une musique de Gabriel Dupont, puis Yvette Guilbert la reprit.
Je l'ai découverte un soir, dans l'ambiance feutrée du cabaret du Lapin agile et depuis, ne l'ai pas oubliée...
La voici:
Y avait un' fois un pauv' gas,
Et lon lan laire,
Et lon lan la,
Y avait un' fois un pauv' gas,
Qu'aimait cell' qui n' l' aimait pas.
Ell' lui dit: Apport' moi d'main,
Et lon lan laire et............
Ell' lui dit: Apport' moi d' main,
L' coeur de ta mèr' pour mon chien !
Va chez sa mère et la tue,
Et lon lan laire et............
Va chez sa mère et la tue,
Lui prit l' coeur et s'en courut.
Comme il courait, il tomba,
Et lon lan laire et............
Comme il courait, il tomba,
Et par terre l'coeur roula.
Et pendant que l' coeur roulait,
Et lon lan laire et............
Et pendant que l' coeur roulait,
Entendit l' coeur qui parlait.
Et l' coeur disait en pleurant,
Et lon lan laire et............
Et l' coeur disait en pleurant:
T'es-tu fait mal, mon enfant ?
Curieusement, je l'ai retrouvée dans le répertoire de Fabrizio de André qui en a composé la musique, l'a augmentée de plusieurs couplets et l'a chantée sous le titre de "La ballade de l'amour aveugle".
14:03 Publié dans Chansons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coeur, richepin, marie des anges, fabrizio de andré, ballade, amour, aveugle
15/11/2009
LA GUERRA DI PIERO
Voici une chanson qui compte parmi les plus belles ayant traité de la guerre et de ses ravages...
J'en donne cette traduction libre afin de respecter le rythme:
Sous les blés tendres où tu dors dans ton gîte
Ce n’est pas la rose ni la tulipe
Qui t’accompagnent dans ton sommeil
Mais plus de mille coquelicots vermeils.
« Au fil rapide de mon torrent
Je veux revoir les brochets d’argent
Et plus jamais les corps des soldats
Charriés par l’eau froide les bras en croix. »
Ainsi disais-tu et c’était en hiver
Tout comme les autres vont vers l’enfer
Tu t’en vas triste, le vent se lève,
Qui t’enveloppe bientôt de neige.
Couvre-toi bien Piero, couvre-toi
Entends le vent t’apporter la voix
De tes compagnons, pauvre piétaille
Jetés à la Mort sur le champ de bataille
Mais tu restas sourd et le temps passa
Qui fait les saisons et qui marche au pas
Et un beau matin tu vis la frontière
Comme le printemps chassait l’hiver.
Puis quand vint ton heure, marchant le cœur lourd
Tu vis un soldat au creux d’un labour
Triste comme toi et le regard morne
Sous la couleur d’un autre uniforme.
Tue-le Piero, tue-le bien vite,
Il ne faut pas que tu hésites
La guerre te l’ordonne et c’est maintenant
Qu’il faut rougir la terre de son sang.
« Ah ! mais si je vise la tête ou le cœur,
La Mort l’emportant et que je demeure
Jamais je ne pourrai, de son regard
Chasser la douleur de ma mémoire. »
Et pendant que tu songes, lui s’enhardit
Te considère en ennemi,
Epaule son arme et te met en joue,
Sous sa mitraille tu tombes à genoux.
Tu t’effondras sans jeter un cri,
Avec le regret avec le souci,
De partir sans t’être fait pardonner
Ni tes erreurs ni tes péchés.
Tu t’effondras sans jeter un cri
En sachant bien que les jours de ta vie
Finissaient là au creux de ce labour
Sans autre espoir de revoir le jour.
« O ma Ninette il faut bien du courage
Mourir en mai n’est pas de mon âge,
Ninette belle pour voir l’enfer
J’aurai mieux aimé m’y rendre en hiver.
Au milieu des blés qui te firent un lit
Tu t’effondras serrant ton fusil
La bouche pleine de mots gelés
Que le soleil ne pu réchauffer.
Sous les blés où tu dors dans ton gîte
Ce n’est pas la rose ni la tulipe
Qui t’accompagnent dans ton sommeil
Mais plus de mille coquelicots vermeils...
18:11 Publié dans Chansons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : piero, fabrizio de andre, guerre