23/03/2022
A L'HEURE OU TOMBENT LES BOMBES
Breughel LE TRIOMPHE DE LA MORT
A l'heure où tombent les bombes, pas si loin, là-bas, vers l'Est, voici un lien utile et une chanson de circonstance DER TOD IN FLANDERN https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?lang=fr&id=4...
Et voici cette même chanson dans une autre interprétation tout aussi remarquable:
https://www.youtube.com/watch?v=WoG2zwePN00
Vassili Verechtchaguine
Rien de nouveau sous le soleil...
09:27 Publié dans Chroniques du temps présent | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bombes, triomphe, mort, soleil
13/02/2012
13 FEVRIER 1945
Du 13 au 15 février 1945, en quatre raids nocturnes, 1300 bombardiers alliés larguèrent sur Dresde, la « Florence du Nord », 3900 tonnes de bombes à fragmentation et au phosphore, équivalent à 700 000 unités. On ne saura jamais le nombre des victimes que causèrent ces terribles bombardements. Un certain nombre d’entre-elles purent être dénombrées (un peu plus de 250000) ; les autres, volatilisées par la chaleur dépassant les 1600 °, compteront au nombre des disparus.
Les causes de cette destruction massive ne sont pas claires et continuent de nourrir des débats passionnés. Ce que l’on sait, c’est qu’il n’y avait pas d’objectifs stratégiques dans la ville qui ne possédait même pas de défense anti-aérienne ; seulement des hôpitaux militaires en surcharge de blessés et un afflux considérable de réfugiés. Ceux-ci, venus de Breslau et de Silésie, poussés par les chars soviétiques, avaient porté la population de l’agglomération à près d’un million 200 000 personnes.
La quantité de bombes larguées si on la rapporte au nombre des habitants, équivalant à un engin meurtrier pour deux personnes, on ne peut pas dire que les alliés furent avares en cadeaux tombés du ciel ! Et on voit par là, combien la trique anglo-saxonne ne fait pas dans le détail ! Rien ne fut épargné du cœur de la ville, ni ses habitants —dont de nombreux enfants femmes et blessés— ni ses prestigieux monuments qui avaient pourtant défié les siècles, ni les chefs d'oeuvres des musées, ni même les animaux du zoo et tous les parcs de proximité ou de la périphérie qui s’enflammèrent comme autant de torches dans cet enfer apocalyptique.
Voilà, me semble-t-il, de quoi ébranler le socle de l'idole criminel de guerre Winston Churchill qui n'en était pas, avec Dresde, à son coup d'essai...
Six mois plus tard, presque jour pour jour, c’était au tour d’Hiroshima de s’incliner sous la férule de l’oncle Sam, mais quelle !
La raison du plus fort est toujours la meilleure, n’est-ce pas, et il n’a pas à s’excuser ; c’est aux autres qu’il demande de le faire. Il n’a pas, non plus à être jugé, ce sont les autres qu’il juge et sans autre forme de procès que le bon plaisir de ses intérêts. Il n’y a que les aveugles pour ne pas le voir… ou ceux qui ont oublié l’Histoire, la vraie, pas la truquée ! Craignons qu’ils n’aient l’occasion hélas, de devoir bientôt en prendre conscience…
18:50 Publié dans Interrogations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dresde, venise, bombes, fragmentation, phosphore, hôpitaux, militaires, breslau, silésie, apocalyptique, torches, raison