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08/02/2016

SCANDALEUSES EOLIENNES

SCANDALEUSES EOLIENNES

 

A l’heure où poussent un peu partout les machines à brasser le vent qui finiront leur vie en friches industrielles, je voudrais dire, une fois pour toutes, que l’on n’est pas davantage « pour ou contre » les éoliennes industrielles ou les centrales nucléaires qu’on n’est pour ou contre la peste ou le choléra. La question ne se pose pas ainsi, il ne s’agit pas d’un choix : les centrales existent et il faut les gérer, quant aux aérogénérateurs qui sont une insulte au paysage et un danger pour la vie humaine et animale, ils ne devraient pas exister, un point c’est tout.

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FRICHE EOLIENNES USA

 Ils sont un mal et une imposture écologique et financière et comme tel, doivent être éradiqués de nos campagnes. Ceux qui les répandent à tous vents à seules fins d’en tirer bénéfice, comme la Semeuse le fait sur la couverture du Larousse illustré, portent une lourde responsabilité : la postérité les jugera sans complaisance ! Ils devront, un jour ou l’autre, payer l’éco et la facture sera lourde, nous y veillerons.

 Quand je dis « nous », je pense à toutes celles et ceux qui disposent encore de la faculté de juger juste en ce siècle ombrageux de discorde et de manipulation. De nouveaux combattants, n’en doutons pas, se lèveront à l’horizon le moment venu pour repousser toutes ces atteintes à la nature, n’en déplaise aux lobbies qui font l’opinion.

Lorsque les lois n’ont plus d’effets, sont contournées et violées par des bateleurs de foire aux ordres de politiciens complices du gros argent, inutile de pousser les pions sur l’échiquier, la partie est perdue d’avance…

Mais il reste une issue qui dès lors apparaît légitime : celle de la « levée en masse ».

Ce qu’on ne peut plus obtenir par la loi, on peut l’obtenir par la conviction et le retournement de l’opinion.

L’ennemi, au vu de sa rapacité et des appuis qu’il a trouvés à tous les échelons de la société civile, a verrouillé le système et assuré ses arrières. Qu’il prenne garde ! les beaux jours qui lui reste sont comptés…

Qu’il n’oublie pas que ce sont les minorités agissantes qui font les révolutions, parce rien n’arrête le flot de la foule en colère. Qu’il réfléchisse et s’interroge s’il en a encore la capacité ; ses aérogénérateurs (de mensonge !) pourraient bien être la goutte d’eau qui fait déborder le vase !

 Notre terre de France, sur laquelle aujourd’hui tout le monde s’essuie les pieds, porte encore des citoyens déterminés prêts à en découdre le moment venu. Ils le feront avec les moyens q’ ils se donneront et une détermination sans faille, en se souvenant de la devise du Taciturne :

 

« Il n’est point nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer. "                                 

à laquelle on pourrait ajouter cette remarque pertinente de Céline :

 «  Une volonté forte se suffit à elle-même et ferait fondre vingt années de banquise, c’est comme ça. »

 

Vendue aux usuriers et aux agioteurs de tous crins, la Patrie est en danger, nous le clamons bien haut :

                                                  « AUX ARMES CITOYENS ! »

Que les rats, chargés de leurs machines à sous qui brassent du vent quittent le navire… il est encore temps !

 

02/01/2012

SALUT A LA TERRE

 




Salut à la Terre que l'Homme déchu, au nom du profit, s'emploie chaque jour à détruire davantage. Salut à la Terre et bonne année à tous...

 

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11:49 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : montana, année, terre

11/11/2011

11 NOVEMBRE 1918

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Le 11 novembre à 11 heures, le feu était arrêté sur tout le front des armées alliées. Un silence impressionnant succédait à cinquante-trois semaines de bataille. Les peuples pouvaient entrevoir le rétablissement de la paix dans le monde. Le lendemain, j’adressais un ordre du jour de félicitations aux armées alliées :

« Officiers, sous-officiers, soldats des armées alliées.

« Après avoir résolument arrêté l’ennemi, vous l’avez pendant des mois, avec une foi et une énergie inlassables, attaqué sans répit.

« Vous avez gagné la plus grande bataille de l’Histoire et sauvé la cause la plus sacrée : la liberté du monde.

« Soyez fiers !

« D’une gloire immortelle vous avez paré vos drapeaux.

« La postérité vous garde sa reconnaissance.

« Le maréchal de France,

Commandant en chef des armées alliées :

F. Foch. »

 

Maréchal FOCH : Mémoires pour servir à l’histoire de la guerre de 1914-1918 (2 volumes, Plon 1931)


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« Et ma guerre est finie. Je les ai tous quittés, ceux qui sont morts près de moi, ceux que j’ai laissés dans le layon de la forêt, aventurés au péril de  mort. Je ne veux plus me rappeler mes premières nuits d’hôpital agitées de cauchemars délirants, ni la table blanche et nue et les gants rouges du chirurgien, ni ce goût d’éther dans ma gorge, ni l’âcre petite pipe de l’infirmier Bastien, ni les trous que creusaient ses doigts dans mon bras bronzé de gangrène.

(… ) On vous a tués, et c’est le plus grand des crimes. Vous avez donné votre vie, et vous êtes les plus malheureux. Je ne sais que cela, les gestes que nous avons faits, notre souffrance et notre gaieté, les mots que nous disions, les visages que nous avions parmi les autres visages, et votre mort.

Vous n’êtes guère plus d’une centaine, et votre foule m’apparaît effrayante, trop lourde, trop serrée pour moi seul. Combien de vos gestes passés aurai-je perdus, chaque demain, et de vos paroles vivantes, et de tout ce qui était vous ? Il, ne me reste plus que moi, et l’image de vous que vous m’avez donnée.

Presque rien : trois sourires sur une toute petite photo, un vivant entre deux morts, la main posée sur leur épaule. Ils clignent des yeux, tous les trois à cause du soleil printanier. Mais du soleil, sur la petite photo grise, que reste-t-il ? »

 

Maurice GENEVOIX : Ceux de 14 (Flammarion, collection Points P231, 2007)


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« Le maréchal Foch, le vainqueur, repousse tout additif, toute déclaration et toute négociationultérieure.
Son épée est sur la table.

Vae victis !

Alors on signe. A six heures du matin, le 11 novembre, dans la forêt de Compiègne, dans le wagon-salon du maréchal Foch.

11 novembre.

Dans la matinée, l’ordre arrive aux troupes de suspendre les hostilités sur tout le front à partir de midi.

Les mitrailleuses crépitent encore ça et là. Des obus passent en sifflant, dans les deux sens et éclatent en dégageant de petits nuages ronds de fumée grise. Des maisons brûlent.

(…) Vers midi le combat diminue visiblement d’intensité.

Il faiblit lentement et avec hésitation. Par moments il s’arrête déjà entièrement pour quelques secondes. La guerre râle et respire difficilement.

(…) Tout à coup c’est un silence de mort.

Lentement les fantassins sortent de leurs trous.

En face d’eux, à cent mètres, les sentinelles ennemies sont debout, baïonnette au canon. Les casques plats des Anglais et les casques ronds des Français sont nettement reconnaissables. On se voit pour la première fois depuis quatre ans sans se tirer les uns sur les autres.

Le silence persiste.

Cinq minutes, dix minutes, une demi-heure.

Les compagnies, poignées d’hommes, se rassemblent et se dirigent vers les cantonnements qui leur ont été assignés.

Des sentinelles restent en arrière. C’est vrai —ce n’est pas un rêve— ce n’est pas un cauchemar— tout est passé. La guerre est finie. On ne tire plus. Il n’y a plus de balle, ni d’éclat d’obus. Les listes des pertes sont closes.

On reverra ses foyers.

Au plus profond des cœurs jaillit une émotion sourde, une hésitation violente entre l’allégresse et la douleur atroce.

Ô terre natale ! Ô patrie ! »

 

Werner BEUMELBURG : La Guerre de 14-18 racontée par un allemand (Bartillat 2001)

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