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07/04/2016

L'IVRES D'IMAGES (4)

Albums des BELLES IMAGES et de LA JEUNESSE ILLUSTREE

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Les éditions Arthème FAYARD, dès 1903, comptent au nombre des concurrents de la maison Offenstadt spécialisée dans la publication d’illustrés pour la jeunesse.

Ainsi font elles paraître, le 1er mars 1903, le numéro 1 de « La Jeunesse Illustrée », hebdomadaire de 8 pages au format de 27x37 cm qui sera publié jusqu’au 2 juin 1935 en s’arrêtant à son 1652ème numéro.

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« Les Belles Images » verront le jour un an après la naissance de la Jeunesse Illustrée, le 21 avril 1904. Même présentation, même format et thématique identique à celle de la Jeunesse Illustrée, les Belles Images absorberont celle-là lorsqu’elle cessera de paraître en 1935.

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Les éditions Fayard arrêteront la publication des Belles Images le 3 décembre 1936 au 1681ème numéro de la collection.

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Ces fascicules fragiles, au regard de leur grand format, seront reliés en albums à couvertures couleurs cartonnées et dos toilés en rouge, marqués d’un titre en noir.

L’ensemble constitue une collection remarquable déroulant sur une trentaine d’années tout l’imaginaire d’auteurs prolixes en aventures variées à connotation historique, fantastique ou burlesque.

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Dans le même temps, ces hebdomadaires proposent à la jeunesse des contes et nouvelles, des articles instructifs, des divertissements et quelquefois des travaux manuels (collages, découpages etc…)

 

Pour les rendre attrayants, ces illustrés sont imprimés en couleur sur les première et quatrième de couverture. Les couleurs au pochoir, vives et habilement juxtaposées, fascinent le lecteur et justifient le titre de « Belles Images ». Les vignettes (en principe 12 par page) sont sous titrées d’un texte d’une dizaine de lignes.

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Chaque album propose en couverture l’extrait d’un fascicule. A titre d’exemple, celui de l’année 1931-1932 des Belles Images est intitulé « Un bal chez les d’Hurand », écrit et illustré par Pania. Plus d’une dizaine d’auteurs-dessinateurs se partagent les pages de ces publications parmi lesquels Ymer, Val , Sellier, Asy, Pania, Thomen, Ward, Falco, Leguey, Jud, Carrizey, Soymier, Quesnel, Barn…

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Les styles sont variés pouvant s’apparenter au « réalisme » comme l’expriment les plumes de Val, d’Ymer ou d’Asy, d’autres peuvent se vouloir plus expressément comiques ainsi que les proposent Thomen, Jud, Sellier ou Barn.

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Veut-on savoir le contenu d’un fascicule ? Prenons celui du 13 août 1931 ; nous y trouvons en couverture une histoire signée Thomen : « Un lion dans une basse-cour », qui se poursuit en quatrième de couverture, ce qui n’est pas toujours le cas.

En page 2, c’est un récit de Leguey : « M. Lepère, maire » ; en page 3 l’histoire de « Numa le véridique » signée Val, en pages 4 et 5, celle de « Dick », due àPania. Arrive en 6 le feuilleton de Paul Cervières (chapitre 6) : « L’Héritier du Maharadjah ».

L’avant dernière page est consacrée aux divertissements : Mots croisés et concours de dessins inachevés. On y trouve également 2 vignettes illustrées à contenu éducatif : « Divinité à tête d’éléphant », dans la rubrique « Variétés coloniales » et « Le prince et le poète », dans la rubrique « Choses et autres ».

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 Au fil des fascicules, les rubriques peuvent varier ; mais on y découvre toujours des « Connaissances utiles » et quelquefois des « reportages », un feuilleton et des jeux, tournant autour des inévitables mots croisés, rébus, charades, anagrammes et passe-temps.

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Il n’y a encore que de très rares publicités, toujours discrètes vantant les mérites du phonographe, de l’Almanach des Scouts ou des friandises de La Pie qui chante…

 

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A partir des années 1931, 1932, les simples vignettes toutes de même format, telles qu'elles apparaissaient auparavant font place à des découpages plus audacieux, de formes géométriques variées incluant le cercle et souvent imbriquées en symétrie les unes dans les autres. Cette technique, en même temps qu'elle tire l'oeil, dynamise le texte et le rend plus attractif.

Les fascicules sont imprimés par Louis Bellenand & Fils à Fontenay-aux-Roses.

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